Crédits photo : Abaca
Il n'y a pas qu'avec Lady Gaga que Madonna est en guerre. Avec ses fans français aussi. En effet, nombreux étaient les déçus après le show onéreux et bien trop court de la chanteuse à l'Olympia, le 26 juillet dernier, quelques jours après son spectacle démesuré au Stade de France. Alors qu'une pétition avait été mise en ligne par les mécontents afin d'être remboursés, le tourneur Live Nation vient d'annoncer que personne ne sera indemnisé.

Voilà une nouvelle qui risque de ne pas plaire aux quelques 500 personnes qui ont adressé une lettre individuelle à l'organisateur du concert afin de se faire rembourser leur place pour le show en petit comité de Madonna à l'Olympia, dont les prix oscillaient tout de même entre 90 et 276 euros. En effet, dans un courrier adressé à l'un des plaignants, Live Nation affirme que la « réclamation n'est pas fondée ». Pourtant, les fans en colère sont formels, il y a bien eu « tromperie sur la nature de la prestation ».

« Aucune faute contractuelle ou délictuelle »

Arrivée avec près d'une heure de retard sur scène, et éclipsée après seulement 45 minutes de spectacle, Madonna avait joué son rôle de "Queen of Pop" de A de Z. Une fois les lumières rallumées, le public était resté sans voix, mais l'avait vite retrouvée pour crier au remboursement, et d'autres insultes à l'égard de leur "Material Girl" préférée. Et c'est ensuite sur Facebook que les déçus s'étaient ligués contre le tourneur à travers un groupe intitulé "Dédommagement LIVE Nation VS Fan Madonna" dans lequel ils annonçaient que sans réponse positive, ils passeraient à l'étape supérieure et enverraient « une mise en demeure avant recours devant la juridiction de proximité compétente ».

Mais Live Nation ne l'entend pas de cette oreille. Dans le courrier adressé à un fan, l'organisateur regrette que « cet évènement exceptionnel ne (lui) ait pas donné entière satisfaction » et affirme qu'il ne peut répondre à sa demande puisqu'il n'existe ici « aucune faute contractuelle ou délictuelle », tenant à préciser qu'aucune communication n'avait été faite sur la durée du spectacle et que le prix des places était justifié par les conditions techniques dues à l'acoustique et la qualité de la mise en scène.

Sur le page Facebook, qui compte aujourd'hui près de 800 fans, l'administrateur indique qu'il ne s'agit là que du début de l'histoire, et que l'affaire sera portée devant les tribunaux dès le mois de septembre si rien n'est réglé d'ici là. La bataille ne fait donc que commencer.