Crédits photo : Capture RTL
M. Pokora, qui avait poussé des coups de gueule contre le gouvernement, a été contraint d'annuler sa tournée "Pyramide Tour" à cause de la crise sanitaire. Il s'en est expliqué sur RTL. « Il y a trop d'inconnues. Je suis très pessimiste sur le premier semestre 2021 (...) le virus continuera de tourner. C'est un manque à gagner pour la production, pour nos équipes techniques » s'est désolé l'interprète de "Danse avec moi", revenant alors sur le silence décevant des artistes : « Un artiste a toujours peur de prendre la parole en anticipant "Ah mais les gens vont peut-être se dire : De quoi il se plaint, il gagne de l'argent !". Faut pas le voir comme ça. Quand je parle, je ne me plains pas pour moi. Je me plains pour toutes mes équipes, ces gens qui travaillent ».

"Elle a envoyé des messages, des menaces à mon frère"

Au passage, M. Pokora est revenu sur son public, composé de personnes « de 7 à 77 ans » : « L'album de Claude François m'a ramené un public plus âgé. Il y a de tout, des couples, des jeunes, des étudiants... Il y a plus ce côté cool maintenant ». Et il est satisfait que ses fans aient grandi avec lui, pour le meilleur : « Quand j'arrive sur scène, ça crie, mais il n'y a plus ce truc où ça crie pour un oui ou pour un non. Il y a moins ce fanatisme comme quand on est jeune (...) Je préfère avoir un public qui écoute qu'un public qui crie non stop ». Ravi d'avoir un public « respectueux », M. Pokora a tout de même raconté avoir été confronté au fanatisme. « C'est arrivé une fois d'avoir une femme, une déséquilibrée, qui a sonné chez mes voisins en pensant que c'était chez moi... J'ai dû porter une main courante et tout ça ! » a expliqué celui qui sera le prochain parrain du Téléthon, racontant que son obsession était allée très loin.

« Déjà elle a envoyé des messages, des menaces à mon frère ou je ne sais qui sur les réseaux, elle avait sonné à 1 heure du matin chez mon voisin en pensant que c'était chez moi, 2-3 fois dans la nuit. Il n'en pouvait plus, il a dit : 'Je vais appeler les flics'. Ça m'est arrivé une fois, un truc comme ça » s'est souvenu M. Pokora dans l'émission "On refait la télé", tout en tempérant : « Mais ça on a affaire à une personne qui est déséquilibrée. Ce sont des gens qui doivent se faire soigner pour le coup ». Plus de peur que de mal !