Au mois de novembre 2010, Louis Chedid publiait son seizième opus, "On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime", produit en collaboration avec son fils Matthieu Chedid. Top Album 7, il a été porté par les singles "Tu peux compter sur moi", un duo question/réponse entre un père et son fils, "On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime", le plus électro "Chat noir", et nouvellement par "Quelle belle histoire", qui devrait en tout logique clore son exploitation.« Sans rancœur ni amertume / Sans cette haine importune / Je veux garder le souvenir / Du meilleur et pouvoir me dire / Quelle belle histoire quand même ».

Un texte nostalgique laissant penser qu'il s'agissait de son dernier album, comme il nous l'expliquait dans une interveiw accordée à Pure Charts l'an dernier : « Moi, je fais des albums comme si c'était à chaque fois le premier et le dernier. C’est intéressant ce que vous dîtes parce que vous n’êtes pas le premier à me dire ça. Et c’est vrai que j’y pense. Ce n’est pas triste, c’est juste une lucidité que de se dire ça. C’est important pour moi dans ma tête de me dire que c’est peut-être le dernier. Peut-être que non. ».

Écoutez le nouveau single de Louis Chedid, "Quelle belle histoire" :


Par ailleurs, le chanteur poursuit une tournée ayant débuté l'année dernière. Elle prendra fin le 16 décembre à Cesson Sévigne. D'ici là, Louis Chedid passera par Dunkerque le 19 novembre, Florange le 19 et Lamballe le 16 décembre. Il chantera ses idéaux qu'il clame depuis plus de quarante ans, sans que cela ait finalement changé. Tel un grand enfant, il croit encore que les maux tirant notre société vers le bas disparaitront un jour : « Je rêve d’un monde meilleur, d’un monde juste. Je rêve qu’il y ait moins d’inégalités, moins d’injustices. J’ai les mêmes espoirs que lorsque j’étais ado. » avait-il déclaré lors du même entretien, avant de poursuivre en expliquant que le système régissant notre monde est « méchant » : « On est dans un bar d’hôtel super confortable alors qu’il y en a dehors qui crèvent la faim. Le système est égocentrique. Après, il faut essayer de le rendre un peu meilleur avec la contribution de chacun. ». S'il na pas tort, on se dira néanmoins qu'on a vécu une belle histoire, quand même...