Pure Charts : Votre nouvel album s'intitule "The Fight". Envisagez-vous la scène comme un combat, une lutte ?
Lily Wood and the Prick : Oui, ce mot se retrouve à plusieurs reprise dans l'album et représente bien à nos yeux le cap difficile que peut représenter un second album.

Entre vous, pendant la phase d'écriture et de réflexion, y-a-t-il comme on peut le voir dans votre dernier clip des "clashs" ? Si oui, lequel a le dernier mot ?
C'est vrai qu'être deux peut entraîner des désaccords car nous avons deux personnalités bien distinctes. Mais le fait d'être deux est plus un avantage que simplement des clashs. On peut toujours puiser chez l'autre et c'est plus enrichissant que de s'enfermer.

La boxe, c'est un sport qui vous attire particulièrement ?
Ben a pratiqué ce sport quelque temps et Petecia Lefawnhawk nous voyait enfiler les gants et monter sur le ring.

Et Los Angeles, c'est une ville qui vous plait ? Pourquoi cet exil californien ?
Le hasard fait que c'est le deuxième clip qu'on y tourne. Un heureux hasard, car il y a un vrai grain, une vraie couleur et une vraie culture de l'image dans cette ville, on n'aurait jamais eu le même rendu en tournant en France.

Votre premier album a été très bien accueilli, notamment par la critique. Un deuxième album, c'est toujours très important pour un artiste/groupe. Comment avez-vous appréhendé l'écriture et l'enregistrement de "The Fight" ?
Nous avons procédé comme pour le premier, en avancant à notre rythme et en essayant de rester spontanés malgré toute l'expérience qu'on a eu la chance d'acquérir en deux ans de tournée. La grande différence, c'est que cette fois-ci, nous avons co-réalisé l'album avec Pierre Guimard.

Vous faîtes partie de cette vague de groupes/duos français arrivés il y a quelques années et qui chantent en anglais, comme The Do, Cocoon, AaRON… Voyez-vous cette vague comme une régénérescence de la jeune scène française ?
Pas spécialement non, d'autant que nous n'avons pas l'impression d'appartenir à cette famille musicale plus qu'à une autre. Sur le renouveau de la scène pop française, il se passe en moment plein de choses, de très bons groupes vont sortir leurs albums cette année comme Granville que nous avons invités à jouer avec nous sur plusieurs dates de la tournée.

Lilly Wood and The Prick, c'est aussi la scène. Les places pour vos prochains concerts se sont arrachées, notamment dans la capitale ou une date supplémentaire a été ajoutée. Pensez-vous comme beaucoup l'affirment aujourd'hui, que l'avenir de la musique se joue sur scène et non plus chez les disquaires ?
Nous avons la chance d'arriver à garder un bon équilibre entre les ventes d'albums et les salles de concert. Effectivement les gens achètent moins de disques qu'avant mais il suffit de revoir ses critères et la façon de vendre ses disques.

Pourquoi avoir choisi cette reprise pour Pure Charts Live ?
C'est un des morceaux préférés de Ben.