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Baptisé "La rançon de la gloire", le portrait de Lilian Renaud dans "Sept à huit" a ému les téléspectateurs de TF1. Face caméra, le chanteur y raconte ses années difficiles après sa victoire dans "The Voice". Victime d'un burn-out, l'interprète de "On en verra encore" plaque tout du jour au lendemain. « J'appelle ma manageuse et je lui dis "j'arrête tout, je n'en peux plus". Je ne me sens même pas la force de finir mes derniers concerts. Je ne me reconnais même pas physiquement » a expliqué l'artiste, aujourd'hui apaisé après être retourné auprès des siens. Sauf que le montage de son interview ne plaît pas à Lilian Renaud. En cause : les parties où il révèle les coulisses de ses relations avec son label : « Le premier single est choisi par la maison de disques, pas par moi. Je n'aime pas ce titre. Pas du tout. Parce que je ne l'ai pas écrit, pas composé. J'écris de la musique, je compose, je suis guitariste, je fais du piano et là on me donne une chanson qui s'appelle "Promis juré". Déjà, le titre, je ne l'aime pas, ça ne me ressemble pas. Je le dis très vite, dès les premières écoutes ».

"Je n'ai pas fait de descente aux enfers"

Des concessions que Lilian Renaud a accepté face aux équipes de sa maison de disques : « On me dit "Tu vas voir c'est un immense tube". Je me dis que j'ai énormément de chances d'être ici (...) Je n'ai pas le droit de me plaindre (...) Des grosses sommes d'argent qui rentrent très vite. Mais je sais absolument au fond de moi que cette chanson ne fera rien, absolument rien ». Aujourd'hui, le chanteur, contacté par « une journaliste bienveillante » de TF1, raconte sur sa page Facebook que ses propos ont été isolés pour créer son portrait dans "Sept à huit". « Une heure trente se passe, on parle, on échange énormément. La première chose que je lui dis est exactement celle-là. Je ne suis pas là pour accabler qui que ce soit, ou dénoncer quoi que ce soit. Cet arrêt de carrière un peu brutal est absolument de mon propre souhait » explique Lilian Renaud pour mettre les choses au clair.

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« Un peu plus loin dans la discussion nous parlons de la maison de disques et que malgré nos désaccords, j'y ai rencontré de belles personnes qui ont fait ce qu'il pouvait avec moi, sans vouloir jamais me faire du mal ou me transformer mais en composant aussi avec les gens qui travaillent au-dessus d'eux. A qui ils doivent rendre des comptes » renchérit Lilian Renaud dans son message, rejetant uniquement la faute sur « (sa) personnalité hypersensible qui avait du mal à se trouver dans ce monde parfois compliqué » : « La notoriété finalement m'a mis face à moi encore plus. Et c'est de ça dont on a le plus parlé (...) J'ai fini en disant que de cultiver l'amour en soi était la meilleure des choses, que je n'en voulais à personne car la haine n'apporte rien mise à part la nourrir en soi ». Aujourd'hui, Lilian Renaud est amer : « Rien de tout ça n'est ressorti dans le portrait, et c'est un peu dur pour moi. Car ce retour était plus qu'important pour moi. Alors oui je n'aime pas mon premier single, oui la notoriété a été difficile pour moi, oui j'ai fait un burn-out, oui j'ai travaillé avec mon frère pour remonter la pente. Mais l'histoire est plus complexe. Et je n'ai pas fait de descente aux enfers, j’ai juste vécu la vie comme elle est venue ».