Lana Del Rey

Crédits photo : Pochette du titre
Cette fois-ci, le compte à rebours est lancé ! Sept jours : c'est le laps de temps qui nous sépare de la sortie du deuxième album tant attendu de Lana Del Rey. Baptisé "Ultraviolence", celui-ci ouvre à nouveau les portes de l'univers si singulier de la chanteuse aux yeux de biche, réincarnation de la femme fatale hollywoodienne des années 50 et 60. Car si l'on en croit les premiers extraits dévoilés depuis deux mois, ce projet s'inscrira dans la lignée directe des "Video Games" et autres "Ride", même si la diva assure avoir conférer à son disque une tonalité plus « sombre », presque « inaudible ».

Hommage à la Beat generation

Si "West Coast" et ses allures de ballade rock hantée font figure de single officiel, Lana Del Rey met en place une stratégie commerciale parfaitement maîtrisée, et a ainsi dévoilé coup sur coup plusieurs pistes de son album. Le 25 mai dernier, les 5 millions de fans qui s'étaient laissés convaincre par "Born To Die" ont donc pu découvrir "Shades of Cool", un titre à la sensualité débordante qui aurait très bien se glisser sur la bande originale du prochain "James Bond" ! Quelques jours plus tard, c'est la chanson-titre "Ultraviolence" qui confirmait cette volonté de l'artiste de s'engouffrer dans un registre intensément nostalgique.

A une semaine du jour J, Lana Del Rey nous invite à découvrir "Brooklyn Baby", co-écrit par Barrie O'Neill. Encore une fois, la voix tourmentée de la chanteuse étincelle sur ce titre reposant sur quelques notes grattées à la guitare. « Well, my boyfriend's in the band / He plays guitar while I sing Lou Reed » y chante la belle Américaine, qui multiple les références à la Beat generation dont elle tire ses influences, comme elle le rappelle régulièrement dans ses interviews.

Écoutez "Brooklyn Baby" de Lana Del Rey :