Accueil > Actualité > Nous y étions > Actualité de Katy Perry > Katy Perry : Pure Charts a écouté "Prism", son nouvel album

Katy Perry : Pure Charts a écouté "Prism", son nouvel album

Par Charles DECANT | Rédacteur
Hier soir, Universal organisait une écoute privée du nouvel album de Katy Perry, "Prism", pour les médias et quelques partenaires. L'occasion de découvrir les treize titres de cet album très attendu, dans les bacs le 21 octobre prochain.
Crédits photo : pochette de l'album ''Prism''
Il était environ 21h, hier soir, quand Katy Perry est montée sur la petite scène installée pour elle dans une salle du musée des arts forains de Paris, devant quelques journalistes et invités, pour présenter son troisième album "Prism". Après avoir projeté le clip de "Roar", la chanteuse américaine a introduit un à un les titres de cet opus très attendu, dont la sortie aura lieu le 21 octobre prochain. Le son était un peu fort - y compris aux oreilles de Katy, qui n'a pas réussi à le faire baisser -, influant sans doute sur l'impression qui ressort en fin d'écoute d'un album un peu trop produit, en tout cas à la première écoute.


"Teenage Dream" - Part 2


Que les fans de l'album "Teenage Dream" se rassurent, ils ne seront pas trop dépaysés à l'écoute de "Prism". Peut-être même pas assez. "Birthday", troisième titre de l'opus présenté comme un titre inspiré par les années 90, les premiers Mariah Carey et un peu par Prince, commence effectivement sur des notes funk mais les guitares du titre "Teenage Dream" débarquent rapidement et on peut même chanter le refrain de "Teenage Dream" sur le refrain de "Birthday"... Pour l'originalité, on repassera. Même constat pour "International Smile", hymne à une copine aux paroles plutôt amusantes (« She's a little bit of Yoko / She's a little bit of "Oh no!" ») mais dont la mélodie copie sans vergogne celle de "Teenage Dream".

Les cordes asiatiques qui servent de déguisement au deuxième titre de l'opus, "Legendary Lovers", ne permettent pas non plus de camoufler le fait qu'il aurait pu trouver sa place sur son précédent album, mais le beat entêtant pourrait compenser au bout de plusieurs écoutes. « Take me down to the river / Underneath the blood-orange sun / Say my name like a scripture / Keep my heart beating like a drum », chante la jeune femme sur une production un peu chargée. Dommage que la chanteuse ne soit pas toujours aussi inspirée niveau paroles. Sur "Unconditional", son titre préféré de l'album, elle se contente de crier « Unconditional, unconditionally, I will love you unconditionally », sur un refrain encore une fois un peu surproduit.


La Suède s'invite, les résultats sont inégaux


Et puis il y a les titres qui sortent complètement du moule, car l'album a été enregistré pour moitié aux Etats-Unis et pour moitié en Suède. C'est le cas de "Walking on Air", mis en vente cette semaine et complètement eurodance des années 90. Il ne s'agit ni d'un pastiche, ni d'un hommage mais bien d'un titre 100% comme à l'époque. Rafraîchissant et étonnant. "Dark Horse", dévoilé la semaine dernière, est le "E.T." de l'album mais sonne encore moins à sa place, tandis que "This Is How We Do", censé être un clin d'oeil aux nineties, est assez basique et pas fou. On ne comprend pas trop non plus ce que Bloodshy (qui a quand même co-produit "Toxic" pour Britney Spears) a voulu faire en imprimant un rythme dance ultra rapide sur "Love Me", qui sonne comme une ballade bizarrement remixée. « I'm gonna love myself the way I want you to love me », chante Katy.

Ecoutez le nouveau titre "Walking on Air" de Katy Perry :



Heureusement, la fin de l'album est sans doute la partie la plus réussie. Le tempo ralentit sur "This Moment", dont la production minimaliste rappelle furieusement "Dancing On My Own" de Robyn. « All we have is this moment / Tomorrow's unspoken / Yesterday is history / So why don't you be here with me », se lamente la chanteuse. Suit "Double Rainbow", co-écrite par Sia et Greg Kurstin et sans doute le titre le plus pop et efficace de l'album après "Roar". Cette ballade midtempo a une production très aérienne, proche des grosses ballades rock des années 80 et les choeurs originaux rappellent Ellie Goulding. Quant à la très vulnérable "By the Grace of God", elle évoque carrément Sarah McLachlan pour ses débuts en piano/voix, avant un refrain plus produit, proche de "Wide Awake". On se dit qu'on aurait bien aimé que l'album se situe plus dans cette veine.

A la première écoute, "Prism" est donc un album assez bruyant, inégal et un peu décousu, sans oublier une production un peu trop lourde et où peu de titres paraissent aussi évidents que "Roar". Mais, l'exploitation de "Teenage Dream" l'a prouvé, avec Katy Perry, les titres séparés sont souvent plus efficaces que leur succession sur un album. Et vu le soutien des radios à l'international, il y a fort à parier qu'une bonne moitié des titres de "Prism" squattera les ondes pour les deux années à venir !

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter