Kanye West

Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca
La guerre Kanye West VS Taylor Swift est relancée. Jeudi soir à New York, le rappeur américain a suscité la polémique en présentant son nouvel album "The Life of Pablo" lors du défilé de sa nouvelle collection. Diffusé en direct au cinéma et sur TIDAL, l'événement a permis de découvrir en avant-première les 10 nouvelles chansons enregistrés par Yeezy dont "Famous", fruit d'une collaboration avec Rihanna et Swizz Beatz. Un titre controversé car le rappeur y insulte et tacle Taylor Swift, six ans après le scandale des MTV Video Music Awards. « I feel like me and Taylor might still have sex / I made that bitch famous » lâche-t-il sur ce morceau incisif, où il explique donc que Taylor Swift est devenu célèbre grâce à lui et le "Taylorgate".

"Elle m'a donné sa bénédiction"

Si la popstar n'a pas encore réagi, ce sont ses représentants qui s'en sont chargés. Joints par Billboard, ils affirment que la jeune chanteuse n'était pas au courant de cette pique à son encontre, soutiennent qu'elle n'a jamais donné son accord et révèlent qu'elle a même tenté de dissuader Kanye West de sortir cette chanson « profondément misogyne », dont elle avait pu entendre une partie.

Seulement, le rappeur dément fermement ces propos. Dans une série de messages publiés sur Twitter, il donne sa propre version des faits : il y a quelques jours, il aurait discuté pendant plus d'une heure au téléphone avec Taylor Swift à propos de "Famous". Loin de lui en vouloir pour cette attaque, celle-ci lui aurait « donné sa bénédiction » et aurait même trouvé ça « drôle » ! S'offusquant que l'on puisse être choqué par le mot "bitch" (« un terme affectueux dans le hip-hop »), le rappeur assure ensuite que Taylor Swift elle-même aurait évoqué le rappeur lors d'un dîner avec « une amie ». « Elle lui a dit : "Je ne peux pas être en colère contre Kanye parce qu'il m'a rendue célèbre" » insiste-t-il. Les choses mises au clair, il invite donc les médias à arrêter de « démoniser les vrais artistes » et de « compromettre l'art ». « Ils veulent nous contrôler avec l'argent et réduire notre culture au silence », conclut-il. On attend toujours la réaction de la principale intéressée.