Justin Bieber

Crédits photo : Abaca
L'état de grâce de Justin Bieber depuis son retour au sommet s'essouffle déjà. Le jeune artiste canadien était pourtant parvenu à se réconcilier avec son public après des mois de dérapages, d'altercations avec des paparazzi et de déboires avec la justice. Grâce aux tubes planétaires "What Do You Mean ?", "Love Yourself" et "Sorry", son quatrième album "Purpose" s'est classé numéro un aux États-Unis, en Suède, en Australie ou aux Pays-Bas et compte aujourd'hui 4,5 millions de fans à travers le monde.

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Sacré à deux reprises lors des derniers Billboard Music Awards, Justin Bieber semble néanmoins en proie aux doutes. Après avoir expliqué que ses rencontres avec les fans après ses concerts le plongeait presque en « dépression », l'interprète de "Company" s'est fendu d'une longue lettre sur Instagram cette semaine dans lequel il dénonce l'hypocrisie de l'industrie de la musique et des cérémonies de récompenses. Dans le même temps, une vidéo le montrant en train de jeter par terre le cadeau d'une fan par la fenêtre de sa berline à la sortie d'un hôtel a suscité la polémique... Et maintenant, le voici embourbé dans une affaire de plagiat !

Regardez le clip "Sorry" de Justin Bieber :

"Je dois défendre ma musique"

L'artiste White Hinterland accuse Justin Bieber et Skrillex d'avoir honteusement copié son titre "Ring the Bell",extrait de l'album "Baby" (2014), pour composer "Sorry". Le début des deux chansons, caractéristique et marqué par une voix féminine aiguë, est en effet troublant de ressemblance. Sur sa page Facebook, la chanteuse américaine explique avoir dans un premier temps tenté de contacter l'équipe artistique du Canadien. En vain. « Après la sortie de "Sorry", mes avocats ont envoyé une lettre au regard de la violation du droit d'auteur, mais l'équipe de Bieber a choisi de l'ignorer. J'ai offert à son équipe l'opportunité de discuter en privé de ce problème mais ils ont refusé, et n'ont même pas reconnu ma plainte, en dépit du sample évident » explique-t-elle. C'est cette indifférence qui la pousse donc aujourd'hui à briser publiquement le silence et à déposer plainte devant le tribunal : « Je n'ai pas le choix. Je crois que j'ai l'obligation de me lever pour défendre ma musique et mon art ».

Écoutez "Ring The Belle" de White Hinterland :