Johnny Hallyday

Crédits photo : Abaca
Johnny Hallyday a décidé de dire tout ce qu'il a sur le cœur. Et des anecdotes, l'artiste n'en manque pas. Alors que le rockeur français fêtera ses 70 ans sur scène, notamment à Paris-Bercy les 14, 15 et 16 juin prochains, il s'est confié auprès de l'auteur Amanda Sthers à l'occasion de la sortie de sa première autobiographie "Dans mes yeux" en librairie dès demain. Si l'interprète de "L'attente" s'était déjà dévoilé au sujet ses ennuis de santé et avait pointé du doigt ses prétendus amis qui s'étaient rués à son chevet pour faire parler d'eux, aujourd'hui de nouveaux extraits viennent d'être publiés sur le site de L'Express.

Et Johnny Hallyday n'a visiblement plus rien à cacher. Surtout en ce qui concerne la compétition qui faisait rage entre lui et Claude François. « C'était un vrai travailleur. Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n'arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou » avoue l'artiste, non sans humour, qui dévoile la jalousie de l'interprète de "Belles, belles, belles" à son égard. « Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex. C'était le circuit, tu savais que si tu sortais avec moi, tu pouvais ensuite te faire Cloclo ». Mais celui qui a visiblement déçu Johnny, c'est Michel Sardou. « A force de passer pour un vieux con réac, il l'est devenu » lâche l'ancien idole des jeunes à son propos. « C'est bizarre, c'est comme s'il avait changé de caractère. On s'est fâchés il y a quelques années parce qu'il a fait une vanne sur scène. Il a dit en parlant de Jade : "Johnny avec sa Viêt-cong", et je ne lui ai plus dit bonjour ».

Re-découvrez le clip "L'attente" de Johnny Hallyday :



Mais Johnny Hallyday évoque également les nombreuses femmes qui ont marqué sa vie, et dévoile même avoir reçu des avances... d'Edith Piaf. « Je m'assieds à côté d'elle et, au milieu du repas, je sens sa main qui monte sur ma cuisse » raconte-t-il en évoquant ses débuts sur la scène musicale. Et comme par besoin de vider son sac, l'artiste révèle les dessous de sa relation chaotique avec Adeline Blondieau, qu'il épousa à deux reprises. « Adeline était hystérique, à la moindre contrariété, elle balançait les chaises par la fenêtre. (...) Elle me cocufiait tout le temps. (...) ». Un sujet qu'il n'élude pas non plus : son exil en Suisse. « On a souvent dit que je m'étais barré pour ne pas payer d'impôts. C'est en partie vrai, mais c'est aussi parce que c'est épuisant cette ambiance ». Le rockeur poursuit en avouant ne pas comprendre la « sale mentalité » de la France qui pointe toujours du doigt ceux qui ont réussi dans la vie.