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La mort de Johnny Hallyday le 6 décembre 2017 a suscité une vague d'émotion dans toute la France. Mais elle a aussi donné naissance à un feuilleton médiatique que personne n'attendait. En février 2018, Laura Smet révélait qu'elle et son demi-frère David Hallyday n'étaient pas sur le testament de leur père Johnny Hallyday, qui avait décidé de reverser sa fortune à sa veuve Laeticia et à ses deux filles adoptées Jade et Joy. « Laura Smet a découvert avec stupéfaction et douleur le testament de son père Johnny Hallyday au terme duquel l'ensemble de son patrimoine et l'ensemble de ses droits d'artiste seraient exclusivement transmis à sa seule épouse Laeticia par l'effet de la loi californienne » pouvait-on lire dans un communiqué, lançant ainsi une guerre entre les deux clans, et les proches du rockeur devaient décider derrière qui se ranger. Au bout de deux ans, un accord a été trouvé et Laeticia a finalement accepté de verser 1,5 million d'euros à Laura Smet et 1 million d'euros à David Hallyday, somme qu'il a intégralement donnée à sa demi-soeur.

"J'ai moins de propositions..."

Cet accord financier a donc mis fin au bras de fer autant judiciaire que médiatique, et l'affaire s'est depuis apaisée. Mais elle a laissé des traces dans la vie de Laura Smet, au niveau privé et professionnel. Interrogée dans les colonnes du magazine Elle, l'actrice revient sur ce long feuilleton judiciaire qui a été, selon ses propres mots, « un enfer » : « J'ai été embringuée dans une histoire qui ne me ressemble pas et qui a renvoyé une image de moi à des années-lumière de celle que je suis. C'est la première fois que je subis un tel malentendu. Quand mon père était vivant, le sujet c'était lui, pas moi ! ». Encore aujourd'hui, celle qu'on a pu entendre sur le dernier album de Grand Corps Malade « paie les conséquences de cette surexposition dans [son] métier ».

Et celles-ci sont plutôt compliquées puisque Laura Smet dit avoir « moins de propositions » au cinéma. En effet, son dernier film en date ("La Sainte Famille") remonte à 2019 et depuis, on a pu la voir seulement dans les séries "La garçonne", "Capitaine Marleau" et la saison 4 de "Fauda". Une situation qu'elle compare à celle de sa mère, Natalie Baye qui, lorsqu'elle a quitté Johnny Hallyday en 1986, « s'est retrouvée propulsée dans cette presse à la con ». « Quand notre vie personnelle prend trop de place, ça coupe l'imaginaire des réalisateurs, je le comprends très bien. Mais mon métier me manque énormément » se désole Laura Smet, avouant que le cinéma la sauve. Elle prend notamment pour exemple le récent film "L'amour et les forêts" de Valérie Donzelli dans lequel elle salue la performance de Virginie Efira.