Johnny Hallyday

Crédits photo : Bestimage / Abaca
On pensait la hache de guerre enterrée avec la conclusion d'un accord entre Laeticia Hallyday et Laura Smet concernant l'héritage de Johnny Hallyday, que la fille du rockeur contestait. Mais la rancune est tenace et une seule phrase suffit à résumer le fond de sa pensée : « Il n'y aura jamais de paix possible ». Ce message net et précis, Laura Smet l'a fait passer hier soir en acceptant l'invitation de la station RTL pour réagir « avec son coeur », « sans notes ni conseillers », le jour même où la veuve du Taulier s'affichait en couverture du magazine Paris-Match. « Il y a une clause de confidentialité, qu'elle a rompue (…) mais que moi je ne romprai pas. Je n'ai pas le droit » a-t-elle expliqué d'entrée à propos de l'accord, se disant néanmoins « contente » de pouvoir « passer à autre chose ». Avant de muscler son discours : « Je vais devenir maman. J'ai envie d'être sereine. Je n'ai pas envie de me bagarrer plus longtemps que ça. Ça ne me regarde pas. Je suis actrice, je réalise des choses. Je n'ai pas du tout envie de passer ma vie à m'occuper de cette histoire qui est quand même sordide. Mais je ne peux pas laisser passer certaines choses ».

"Elle a commis l'irréparable"

Si Laeticia Hallyday se félicite d'avoir « renoué le dialogue » et « trouvé une forme d'apaisement », Laura Smet, elle, le dit sans détour : elle ne pardonnera pas. « Elle a commis l'irréparable en nous empêchant de le voir. À partir du moment où elle a franchi cette ligne, de ne pas pouvoir dire au revoir à notre père... Je parle pour moi, je ne parlerai jamais pour David. Mais j'étais avec ma mère [Nathalie Baye] ce jour-là. On a attendu 4 heures dans le salon qu'on puisse dire au revoir à mon père parce que je savais que c'était imminent » révèle la comédienne. Une blessure qui ne se refermera jamais : « Mon père ne savait pas qu'il allait mourir. Je vous dis des choses qui sont quand même très intimes, mais qui sont chez moi une déchirure que je ne pourrai jamais guérir ».

Accusée par Laeticia Hallyday ne de pas voir tenu ses promesses en lavant son linge sale en public, Laura Smet répond avec fermeté : « Ça ne m'étonne pas d'elle... Excusez-moi, mais il n'y a pas eu de promesse. Il n'y a pas eu de mot. On ne s'est jamais parlé (...) Je ne souhaite aucun mal à Laeticia mais je souhaite qu'elle me laisse tranquille et qu'elle arrête de parler à ma place ». Et pour cause, avant que l'affaire devienne médiatique, la fille de Johnny assure avoir fait son possible pour contacter Laeticia Hallyday. En vain. « J'ai essayé pendant un mois, sans que la presse s'en mêle, sans que personne ne le sache, d'avoir accès à Laeticia. Et j'ai eu toujours une fin de non-recevoir (...) Lorsque mon père est décédé, j'ai écrit cette lettre ouverte posthume, et croyez-moi j'y ai bien réfléchi, parce que pendant plus d'un mois, j'ai fait plusieurs tentatives pour entrer en relation avec Laeticia, mais je n'ai jamais eu de réponse de sa part. Je n'ai pas pu avoir accès à quoi que ce soit qui venait de la femme de mon père » tient-elle à rectifier.

"Les cancers, on se les fabrique"

Contrairement a ce qu'affirme Laeticia Hallyday dans Paris-Match, Laura Smet affirme qu'elle aura toujours son mot à dire concernant les projets liés à son père. « Le droit moral je l'ai. Je pourrais toujours dire oui ou non. Je n'ai pas très envie que mon père devienne un manège d'Eurodisney toute sa vie » estime la future maman, qui assure disposer du même droit moral que son frère David Hallyday et que ses petites soeurs Jade et Joy. L'ancienne compagne de Johnny a d'ailleurs confirmé que des chansons inédites étaient encore dans les cartons et que de nouveaux albums pourraient voir le jour. Et alors que cette dernière a tenu à répondre aux critiques sur l'exil de Johnny Hallyday aux Etats-Unis (« Ce n'était pas pour fuir le fisc ! »), Laura Smet possède un avis bien tranché sur la question : « On parle d'une évasion fiscale. Je ne vais pas mentir là-dessus. Les gens le savent maintenant. Mon père a été très très mal conseillé à la fin de sa vie. Les cancers, on se les fabrique ».