Johnny Hallyday

Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
On dit que l'histoire a tendance à se répéter, Johnny Hallyday est venu prouver cette maxime. Deux années de suite, le rockeur disparu a trusté les meilleures ventes d'albums avec des scores phénoménaux. Après avoir brisé des records avec "Mon pays c'est l'amour" en 2018, le Taulier a fait une nouvelle fois sensation l'année dernière avec "Johnny", un album particulier dans lequel 12 de ses tubes sont réorchestrés de manière symphonique ou acoustique. Et ce projet ambitieux a une nouvelle fois séduit les foules : signant le meilleur démarrage de l'année, le disque cumule aujourd'hui plus de 400.000 ventes en deux mois, preuve de l'incroyable popularité que conserve Johnny Hallyday. Un succès qui s'est diversifié avec l'album live des Vieilles Canailles ainsi que celui de Jean-Baptiste Guegan, sosie vocal du chanteur, eux aussi deux gros succès musicaux de 2019.

"C'est énormément de stress, il fallait être à la hauteur"

Face à cet engouement sans précédent, un deuxième volet de l'album "Johnny", avec d'autres chansons réorchestrées, pourrait-il bientôt voir le jour ? Interrogé par le Parisien, Yvan Cassar, le directeur musical à l'origine de ce projet, se dit contre l'idée. « Ce n'est pas mon souhait. Je ne regrette vraiment pas d'être allé jusqu'au bout de l'histoire entamée avec Johnny en 1998 » explique-t-il « fermement » dans les colonnes du quotidien francilien. En cause, le musicien met en avant une trop grande pression entourant le projet : « C'est énormément de stress, car il fallait être à la hauteur. Un deuxième sera forcément moins réussi ». A la place, Yvan Casser veut faire de 2020 son retour à sa « culture première, le classique ».

Si cette suite n'est pas prête de voir le jour, le multi-certifié "Johnny" continue de cartonner : depuis sa sortie, il n'a pas quitté le podium des meilleures ventes d'albums au niveau physiques et digitales. Un succès sans précédent qui « rassure » Yvan Cassar, lui qui avait en premier lieu refusé le projet : « Cet album touche les fans mais aussi des néophytes, du directeur d'opéra à l'anonyme croisé dans la rue ». Comme Johnny Hallyday le chantait en 2008, "Ça ne finira jamais".