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Qu'il semble loin le moment où la famille de Johnny Hallyday apparaissait soudée dans l'adversité sur les marches de l'Eglise de la Madeleine, lors des funérailles du rockeur le 9 décembre dernier. Une querelle familiale oppose maintenant Laeticia Hallyday, qui fut son épouse pendant 23 ans, à ses deux premiers enfants, David Hallyday et Laura Smet. Au coeur du débat ? L'héritage colossal du Taulier et un testament rédigé en juillet 2014 d'après la loi américaine qui lègue l'ensemble de son patrimoine et l'ensemble de ses droits d'artiste à Laeticia et ses deux filles Jade et Joy, et déshérite David Hallyday et Laura Smet. Au coeur des discussions figure notamment l'album posthume de Johnny Hallyday, enregistré juste avant sa mort et qui devrait sortir dans les prochaines semaines. Sous le regard de la France entière, les deux parties se déchirent désormais par communiqués de presse et lettres envoyées aux médias. La dernière en date provient de l'avocat de Laeticia Hallyday.

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Johnny Hallyday avait "toutes ses facultés mentales"

Afin de réagir à « la vague de propos diffamatoires et de rumeurs nauséabondes » qui se déversent sur sa cliente, Maître Ardavan Amir-Aslani prend la plume pour rétablir certaines vérités. Le communiqué envoyé à l'AFP déplore que l'épouse de Johnny Hallyday, « celle qui avait toute sa confiance », soit « vilipendée et insultée par des personnes qui ignorent tout du fond de l'affaire ». L'avocat condamne également « les insultes à caractère raciste » que reçoivent Jade et Joy, les deux filles adoptives du couple, sur les réseaux sociaux. Dans son message, Maître Ardavan Amir-Aslani décoche quelques flèches bien senties aux différentes personnalités parmi lesquelles Line Renaud, Jacques Dutronc ou Sylvie Vartan qui sont sorties de leur réserve pour évoquer cette bataille judiciaire. Celui-ci menace de poursuivre en diffamation ceux qui diront « que son défunt client ait pu être une personne manipulée » et remettant en cause qu'il ait rédigé le testament « avec toutes ses facultés mentales et son libre-arbitre ».

Première audience le 15 mars

Au passage, le communiqué s'insurge contre l'emploi du terme "déshérités" pour évoquer David Hallyday et Laura Smet, qu'il qualifie de « mensonger » pour la simple et bonne raison que le rockeur a « estimé avoir fait le nécessaire de son vivant pour mettre ses enfants majeurs à l'abri du besoin ». « Laeti­cia Hally­day ne cédera ni aux manoeuvres d'in­ti­mi­da­tion, ni aux attaques inju­rieuses et attend que justice soit rendue afin de faire respec­ter les dernières volon­tés de son mari » conclut l'avocat. Une première audience a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre.