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Jean-Jacques Goldman manque au pays. Disparu de la sphère médiatique depuis son départ des Enfoirés en 2016, le vétéran de la chanson française ne cesse d'être plébiscité par le public lors du sondage annuel des personnalités préférées des Français réalisé par l'Ifop pour le JDD. Preuve que sa discrétion légendaire n'a rien entamé de sa popularité ! Parti vivre à Londres, Jean-Jacques Goldman est réapparu dans l'actualité l'an dernier pour mettre son influence au service de la lutte contre le Covid-19 : il avait adressé une lettre à une soignante pour la remercier de ses efforts face à la crise tout en mettant une tenue de scène aux enchères pour les hôpitaux, avant de revisiter son tube "Il changeait la vie" en "Ils sauvent des vies" pour saluer le travail des personnels hospitaliers. L'artiste, qui fêtera ses 70 ans le 11 octobre prochain, avait même donné de la voix pour le projet caritatif "Et demain ?".




Quelques nouvelles, rares donc, qui ne l'empêchent de rester en contact avec ses fans. A une admiratrice lui demandant par courrier s'il comptait un jour repartir en tournée, Jean-Jacques Goldman a été clair : il ne remontera plus sur scène. « Je suis triste de la tristesse que cette absence peut causer, mais je sais aussi ce que la scène exige d'implication, d'énergie, de désir, et je n'en suis plus capable. Et il me semble que ce serait trop difficile, émotionnellement aussi » a-t-il répondu en toute sincérité. Le public qui espérait tant le voir un jour reformer son célèbre tandem avec Michael Jones pour un concert devra se faire une raison. De nombreux souvenirs de scène émaillent d'ailleurs l'autobiographique de son comparse britannique, parue ce jeudi 30 septembre en librairies.

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"J'ai eu beaucoup de chance de le croiser"

Au regard de leur longue et indéfectible amitié, Jean-Jacques Goldman a eu la gentillesse de sortir de sa réserve pour signer la préface du livre, livrant des anecdotes personnelles témoignant du lien unique qui les unit. « Je n'ai pas encore lu ce livre mais il me semble que, pour bien le connaître, il faut avoir assisté à un match de rugby à Cardiff au milieu des chants, avoir visité Welshpool et bu une bière dans un des ses pubs... Et si possible avoir partagé une vingtaine d'années de scène avec lui » écrit l'interprète de "Je te donne", qui a fait la rencontre de Michael Jones en 1978. A l'époque, l'artiste faisait partie du groupe Taï Phong et avait posté une annonce pour être remplacé lors d'une tournée, à laquelle le musicien anglais avait postulé. « J'ai eu beaucoup de chance de le croiser il y a presque quarante ans » note ainsi Jean-Jacques Goldman, qui se félicite de s'être « régalé de son talent, sa droiture, son humour, son courage pendant toutes ces années » comme le rapporte Télé-Loisirs. Et de conclure d'un ton très touchant, avec un clin d'oeil à sa chanson "Peur de rien blues" : « J'aurais dû écrire : "Avec un Michael à mes côtés, j'ai peur de rien". C'est fait ! ». Une jolie déclaration qui saura à coup sûr émouvoir le principal intéressé.