Crédits photo : RCA / Bestimage
Jean-Baptiste Guegan écrit le troisième chapitre de son histoire. Depuis vendredi, le public peut découvrir avec curiosité son nouvel album "Toutes les larmes sèchent un jour" défendu par le single "Mon pays d'Armor", une ballade intense aux airs celtiques traversée par des cornemuses. Une facette qu'on ne lui connaissait pas. « Je suis tombé dans la marmite quand j'étais petit. Je suis né en Bretagne donc forcément, j'ai la culture bretonne dans le sang. J'ai toujours été fasciné par la musique de la région, les danses bretonnes, avec les bigoudènes. Et puis les paysages ! C'est un endroit magnifique » confie le rockeur dans une interview à paraître bientôt sur Purecharts, lui qui a de nouveau fait confiance au parolier Michel Mallory, grand ami de Johnny Hallyday, pour lui confectionner des textes sur mesure. C'est simple, ils ne quittent plus ! « C'est un honneur. Des paroliers comme ça, on n'en fait plus. Pour en trouver, il faut se lever tôt le matin ! Michel et moi avons une relation très particulière. Je n'ai pas besoin de lui demander, il sait. C'est fusionnel » atteste l'ancien vainqueur de "La France a un incroyable talent".

"Il y aura toujours une part de Johnny en moi"

Parmi les 15 chansons du disque se cachent deux figures du rock'n'roll : Elvis Presley, à qui Jean-Baptiste Guegan, épaulé par Marc Lavoine, rend hommage sur le titre "Chante Elvis", et Johnny Hallyday, son idole de toujours. Celui qu'on a surnommé "la voix de Johnny" pour sa ressemblance vocale frappante avec celle du Taulier tenait à lui dédier quelques mots, alors que l'on célèbre le triste 5ème anniversaire de sa disparition. « Sur cet album, il fallait une chanson pour ne pas oublier. A travers moi aujourd'hui, il reste encore Johnny Hallyday. Il y aura toujours une part de lui. Je pars du principe qu'il est hors de question de ne penser qu'à moi. Ce sont mes albums avec mes chansons, oui, mais il restera toujours une place pour Johnny Hallyday quelque part » confie-t-il à notre micro, fier d'avoir été accepté par les fans du rockeur.

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"C'était déjà un peu ton paradis"

Dans la ballade au piano "Saint-Barthélemy", Jean-Baptiste Guegan mise sur l'émotion pour évoquer le dernier voyage de Johnny Hallyday, enterré sur l'île de Saint-Barthélemy dans les Petites Antilles, où il possédait une demeure avec sa femme Laeticia et leurs filles Jade et Joy. Une décision qui avait à l'époque suscité la controverse. « Te fallait-il aller si loin ? / Trouver le bout de ton chemin / Dans une île aux mille parfums / Comme Brel ou comme Gauguin » s'interroge le chanteur de 39 ans dans cette chanson qui parle de « ce combat perdu d'avance » et qui clame que « l'amour est plus fort que la mort » : « C'était déjà un peu ton paradis ».

"C'était son choix"

Pour Jean-Baptiste Guegan, la polémique sur Saint-Barthélemy n'a pas lieu d'être. « C'est malheureusement l'endroit où il est enterré. C'était son choix à lui. Toujours dans le respect, j'ai voulu chanter cette chanson parce que c'est vrai. Quand on va en vacances, on dit toujours "on va à Saint-Barth", lui il vivait à Saint-Barthélemy. C'était chez lui et il faut respecter sa volonté » estime le musicien, qui prévoit d'honorer son oeuvre sur les dates de concerts de sa nouvelle tournée "Johnny, vous et moi". Coup d'envoi prévu le 19 janvier !