Jason DeruloVar.inter, Pop, Rock » Pop, Rock
jeudi 22 septembre 2011 20:15
Rencontre avec Jason Derülo
C'est tout juste un an après avoir publié son premier album éponyme que Jason Derülo en dévoile un deuxième, dans les bacs cette semaine. "Future History" compte déjà un tube, "Don't Wanna Go Home", nouvellement rejoint par "It Girl". A cette occasion, nous avons rencontré le chanteur américain qui nous a expliqué son cheminement.
Crédits photo : ABACA
C'est en écrivant des morceaux pour Diddy, Lil Wayne, Danity Kane, Sean Kingston, et Cassie que Jason Derülo s'est fait un nom. Jeune prodige (il n'avait que seize ans), il envisage de construire sa carrière solo alors qu'il prend en parallèle des cours de théâtre et de danse. Son travail porte rapidement ses fruits puisque le jeune homme sera très vite repéré sur MySpace par le producteur J.R. Rotem (Rihanna, Britney Spears, Destiny's Child...). Ce dernier le propulse sur le devant de la scène avec le tube "Watcha Say", n°1 des charts US avec près de 2 millions de ventes (Top Singles 10 en France). Il enregistre une cinquantaine de morceaux avant de n'en sélectionner que neuf qui apparaitront sur son premier opus éponyme, publié au printemps 2010. Cette année, c'est avec "Future History" qu'il tentera de faire aussi bien. Qu'en pense-t-il ? Rencontre avec Jason DerüloAvant de devenir célèbre comme tu l'es aujourd'hui, tu as travaillé dans l'ombre pour d'autres artistes tels que Puff Diddy, Lil Wayne et Danity Kane. Était-ce en quelque sorte un passage obligé pour toi d'écrire pour d'autres avant de chanter tes propres chansons ? Jason Derülo : Non, je ne pense pas que ce soit quelque chose de nécessaire à proprement parler. Mais je considère que c'est une très bonne expérience d'écrire pour des pointures comme celles-là. J'étais encore jeune et peut-être pas encore prêt pour commencer une carrière solo. C'est sans doute pour cette raison que d'être encore dans l'ombre comme tu le dis me permettait de me faire mes armes pour la suite. J'étais encore à l'école et je ne me voyais pas tout abandonner pour la musique. Pas encore tout du moins ! Quels ont été les éléments déclencheurs qui t'ont donné l'envie de justement sortir de l'ombre et de produire ton premier album ? D'écrire pour les autres a été ce tremplin parce ce que je les voyais chanter leurs messages qui, en fait, étaient quelque part aussi les miens. C'est ça qui m'a donné l'envie d'aller plus loin. Ta popularité, elle s'est également accrue avec les premières parties des concerts des Black Eyed Peas et de Lady GaGa. Ce sont tes premières expériences de scène. Ça fait quoi de se retrouver devant plus de dix-mille personnes ? C'était vraiment intéressant pour deux choses essentiellement. Premièrement, je devais intéresser un public qui ne venait pas forcément pour m'applaudir. Je commençais seulement à me faire une place et mon répertoire n'était pas encore vraiment connu. J'ai pu apprendre ce qu'était la scène. J'ai commencé par vingt minutes et maintenant je joue pendant plus d'une heure. Ce sont des choses qui s'apprennent et les premières parties de ces shows étaient là encore très importantes pour me forgé ma propre expérience. Tu pourrais écrire une chanson pour Lady Gaga ? Je sais que c'est vraiment la star depuis l'année dernière. On a travaillé ensemble en 2010, mais on ne s'était pas posé la question. J'aime beaucoup ce qu'elle fait mais ce n'est pas prévu pour l'instant. On fait un bond dans le temps pour arriver à ton deuxième album "Future History". Pourquoi l'avoir intitulé ainsi ? Parce qu'il me représente moi, ce que je suis et d'où je viens. Cet album, c'est toute mon histoire. C'est à la fois que ce j'ai vécu par le passé, mais aussi la manière dont j'envisage l'avenir. C'est comme une ligne directrice. Ma vision de la vie si tu préfères. On part de la naissance et j'évoque aussi ma jeunesse et puis mon adolescence. Tout ce qui a fait ma personnalité. Cet album est aussi le témoignage d'une évolution artistique. Qu'est ce qui selon toi différencie ton premier album du deuxième ? Il y a beaucoup de choses qui ont changé parce que moi-même j'ai grandi. Je ne suis plus celui que j'étais hier. C'est ce que je te disais à l'instant. Ma voix a évolué et ma façon de chanter aussi. Ma musique est donc forcément différente. Mes opinions et mes envies ont également évolué : je ne pense plus de la même façon et plus aux mêmes choses. Les sujets que j'évoque dans "Future History" sont donc tout autres. Je n'ai pas changé de registre, j'ai juste approfondi des pistes que j'avais tracé par le passé. Dès la première écoute de mes nouvelles chansons, mon entourage a senti ce changement. C'est à ce moment que j'ai compris que j'avais réussi mon évolution. On retrouve plusieurs styles musicaux sur "Future History". Oui, exactement. Ils représentent les différentes facettes de ma personnalité. J'ai travaillé sur des sons pop dans différents sens. J'ai voulu essayé des choses. Je n'ai pas changé de registre, j'ai juste approfondi des pistes que j'avais tracé par le passé. Le premier single "Don't Wanna Go Home" a été très bien accueilli en France. Il est même devenu ton titre le plus diffusé sur les radios françaises. Pas mal non ? Bien sûr ! C'est formidable ! Je suis évidemment content de plaire au public français. J'ai vraiment beaucoup travaillé sur ce titre pour obtenir ce résultat. Mais je crois qu'il ne plait pas qu'en France. Partout dans le monde l'accueil est bon. J'ai de bons retours. Regardez le clip "Don't Wanna Go Home" de Jason Derülo : C'est un sample du titre "Show Me Love" de Robin S. Pourquoi ce titre ? Que représente-t-il pour toi ? Je cherchais quelque chose de particulier, un son, une ambiance. Et ce n'est qu'avec ce morceau que je l'ai retrouvé. Évidemment, c'est aussi parce que c'est un titre que j'affectionne particulièrement. Pour son clip, tu as convié Melody Thornton des Pussycat Dolls. Tu t'es laissé séduire ? Je l'ai repéré en regardant un clip des Pussycat Dolls. Oui, évidement, je voulais une jolie fille pour mon clip et elle convenait tout à fait à la personne que je recherchais pour m'accompagner. Je pense que tu as beaucoup travaillé pour en arriver là. Le succès, on l'entretient au quotidien. Oui, tous les jours. Je dois travailler entre cinq et neuf heures par jour. C'est la volonté de produire quelque chose de parfait qui me motive à me dépasser. Et ça passe par le travail ! En début d'année, tu as posé pour sensibiliser ceux qui voudraient bien t'entendre au cancer des testicules. Pourquoi cette maladie plus qu'une autre ? C'est quelque chose d'important pour moi. J'ai utilisé mon corps pour adresser un message. Beaucoup de personnes souffrent de cette maladie et nous en parlons très peu. Comme si c'était tabou ! Je me suis affiché et ça a fait parlé. C'était le but et j'espère que ça servira cette cause très importante.
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Écoutez et/ou téléchargez l'album "Future History" de Jason Derülo. Regardez le clip "It Girl" (2011) : Podcast
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