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samedi 26 octobre 2013 12:34

James Blunt en interview : "Ce qu'il y a à la radio en ce moment, c'est affreux !"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Il est de retour ! A l'occasion de la sortie de l'album "Moon Landing", James Blunt a répondu à nos questions avec le sourire. L'occasion d'aborder des sujets divers comme la pression des ventes, son tube "You're Beautiful", son image de chanteur romantique, sa chanson hommage à Whitney Houston et les rumeurs de retraite.
Crédits photo : DR
Propos recueillis par Julien Gonçalves.

Votre album "Moon Landing" s'ouvre avec la chanson "Face the Sun". Est-ce que c'est une façon de souligner votre retour, le fait que vous sortez du silence, que vous vous remettez en danger à nouveau ?
Non... Sinon ça voudrait dire que je pensais à vous quand j'étais en train de choisir quelle chanson serait la première ou même que je l'aurais enregistrée spécialement pour cette démarche. En fait, ça a été une expérience assez égoïste. J'ai simplement écrit cet album... et je ne me suis pas demandé ce que le public voudrait entendre ou ce que les médias veulent écouter. Parce que sinon j'aurais menti. Parce que certaines personnes veulent des chansons sombres, d'autres lumineuses, certains aiment les titres rapides, d'autres des chansons lentes. Si j'avais voulu contenter tout le monde, je n'aurais fait plaisir à personne au final.

Vous avez trouvez un compromis...
Il fallait trouver le juste milieu. Bien sûr que j'aurais pu revenir dans cette optique avec des histoires, des idées différentes, mais ça n'aurait été que des prétextes. D'ailleurs, mon troisième album "Some Kind of Trouble" se rapproche peut-être de ça. Sur ce disque, j'étais comme le leader d'un groupe, j'ai joué de la guitare électrique dans des grandes salles et je me suis éclaté. Mais là, au contraire, sur ce disque j'ai écrit des chansons qui me remuent personnellement. Elles concernent mon expérience, des choses qui ont une importance particulière pour moi.

Ça se ressent dès la première écoute de l'album...
Oui, c'est étrange car quand vous écoutez l'album d'ailleurs, en fait c'est comme si vous écoutiez une conversation directe avec la personne sur laquelle j'écris. Ou alors vous m'écoutez en train de me parler à moi-même. (Rires) Et la folie qui en découle. Mais, heureusement, le résultat est quelque chose de très honnête, d'authentique.

On ne parle que des ventes, on se fiche de ce qui est important
L'année prochaine, vous fêterez les dix ans de la sortie de votre premier album "Back to Bedlam". Vous ressentez toujours un peu de stress quand vous sortez un disque, même après tout ce temps ?
C'est vraiment bizarre la façon dont je gère la pression tout le temps. Je me bats contre ça et je me bats même contre la question parce que ça implique ce que je pense que ça implique. « Est-ce qu'il y a une pression vis-à-vis des charts ? D'être haut placé dans les classements ? Est-ce qu'il y a une pression de vendre autant d'exemplaires que mes précédents albums ? ». Ce que ça représente pour moi, c'est qu'on se fiche du reste, le plus important : comment ça sonne, s'il y a de l'émotion, si c'est réussi... On se demande plutôt si je vais vendre plus qu'un autre la première semaine, si je vais faire mieux qu'avant. Et voilà où on en est, où en est l'industrie musicale. Je pense qu'on est tous un peu perdus.

Oui, et puis ce qui fonctionne n'est pas forcément synonyme de qualité, et inversement...
Oui, par exemple, Elliott Smith n'est pas dans les charts mais c'est un de mes musiciens préférés au monde. Est-ce qu'il est mauvais car il n'est pas dans les classements ? Non ! Il est simplement incroyable. Pour répondre à ta question, non je ne ressens pas de pression en général. Je suis chanceux, je n'ai pas à la ressentir parce j'ai acheté une maison. (Rires) Je suis à un moment de ma vie où je continue la musique aussi pour l'amour de l'art, pour l'amour de la musique.

Découvrez la version acoustique de "Face The Sun" par James Blunt :



Mais pour revenir aux ventes, tous les artistes ont envie que ça marche !
Ce n'est pas si important.

Je n'ai pas forcément envie de laisser une trace
Même pour l'égo ?
Je crois que mon égo n'est pas relié à ça. Je n'ai pas forcément envie de laisser une trace, un héritage. Si j'allais sur la lune, je ne pense pas que je planterais mon drapeau là-bas. J'irai là-bas, je rentrerais à la maison, j'essaierais de vivre et voilà. La seule période où j'ai la pression c'est en studio, la pression de faire quelque chose que j'aime. J'ai cette envie de capturer l'instant, d'être juste. J'ai envie de faire un album que j'aime profondément. Et ça prend des années ! Parce qu'enregistrer, finalement c'est assez court, mais après il faut les rendre meilleures et encore meilleures, les pousser plus loin.

Comment ça se traduisait au quotidien ?
J'allais voir mon producteur Tom Rothrock tous les matins en lui disant « Je n'ai pas dormi de la nuit ». (Rires) « J'ai plein de choses encore à faire, je veux changer ça, ajouter ça, j'ai des mélodies plein la tête, je voudrais essayer un nouvel instrument à ce moment-là ». Donc la pression était sur moi. Et celui qui a dû la supporter c'est, Tom Rothrock. Il a dû avoir une patience incroyable pour me laisser trouver le bon chemin.

Votre plus grand tube reste "You're Beautiful". Quand vous étiez en studio, vous vous êtes dit que vous étiez peut-être en train d'en créer un autre ?
Je suis vraiment chanceux d'avoir cette chanson. Je n'ai jamais cru que j'allais avoir ce genre de titre. Mais c'est un hit radio ! Écoute ce qu'il y a à la radio en ce moment, c'est affreux ! (Rires) La plupart des trucs que tu entends sur les radios sont faits sur ordinateur. Ça ne me transmet aucune émotion. C'est comme un immeuble en verre et en plastique. Quand je regarde une ville comme Paris, c'est magnifique, il y a un vrai caractère. J'essaie de faire vraiment tout le contraire de tout ça sur ce nouvel album. Je ne pense pas aux radios. Ce que je fais, ça n'a pas à être brillant et lumineux pour attirer votre attention. Je l'espère, mais je veux faire de belles chansons.

Donc ce n'est pas la peine qu'on attende une collaboration entre vous et David Guetta ?
J'adore la dance, je vis à Ibiza ! Et quelqu'un comme David, il a un talent énorme et il y a du génie dans ce qu'il fait. J'admire vraiment ça. Mais moi, ce que je fais, ce n'est pas vraiment le même angle.

Et jamais vous ne vous êtes dit que "You're Beautiful" était finalement un cadeau empoisonné ? Que ce fut trop, trop tôt ?
Non ! C'était énorme ! Je veux dire, tout le monde rêve de ça. Si j'ai le choix entre avoir ça et rien du tout, je prends ça sans hésiter. Après, oui, certaines personnes ont pu se dire « C'est peut-être un problème car c'est devenu vraiment important ». Mais depuis, j'ai fait trois tournées mondiales, et elles n'auraient jamais été aussi grandes si je n'avais pas eu cette chanson. Je suis venu faire des concerts en France ! Et je reviens en France l'année prochaine. Sinon je n'aurais fait que des concerts en Angleterre, ou juste à Londres.

Me lasser de mes chansons ? Impossible
Donc c'est toujours un plaisir de la chanter en live ?
Oui, vraiment. Je chante les mêmes chansons tous les soirs, avec les mêmes musiciens. Je ne peux pas me lasser d'eux, je ne peux pas me lasser de mes titres. Ce qui fait que chaque soir est différent, c'est le public. Ils veulent entendre quelques nouvelles chansons mais aussi les titres pour lesquels ils ont pris leur billet ! Des chansons qu'ils connaissent. Et ils répondent à ces morceaux en live, et c'est un plaisir d'y assister chaque soir. J'aime chanter les titres que les gens connaissent.

Vous écrivez des chansons souvent tristes sur des sujets très personnels parfois, comme "Carry You Home" ou "Goodbye My Lover". Est-ce que certaines chansons peuvent être douloureuses à chanter encore aujourd'hui ?
Non, pas vraiment. Un concert, c'est aussi fait pour emmener votre perception d'une chanson dans une autre direction. "You're Beautiful" est un bon exemple. Les gens l'entendent à la radio et pensent que c'est une chanson d'amour où je chante "Tu es belle, tu es belle", mais non. C'est une chanson tragique. J'ai vu mon ancienne petite amie avec son nouveau copain dans le métro à Londres. Au moment où on s'est regardé, on a pris conscience qu'on ne serait plus jamais ensemble. Que notre histoire était bel et bien terminée. Mais quand vous l'écoutez en live, je pense que vous comprenez le côté tragique qui s'en dégage.

On ressentait sur le précédent album "Some Kind of Trouble" que vous tentiez de briser cette image de chanteur romantique avec sa guitare et ses ballades. C'est un peu le cas aussi sur "Moon Landing". Est-ce que c'est primordial pour vous ?
Pas du tout. Je chante sur ce que les humains vivent et ressentent, et donc évidemment je parle d'amour. Je suis totalement dépendant de mes amis, de ma famille, et grâce à l'amour mes chansons sont pleines d'émotion, de romance. On dit que je suis un chanteur sensible, et c'est important la sensibilité, chez un auteur notamment. Sachant que j'ai été officier dans l'armée... Chaque jour, je me servais de mes yeux, de mes oreilles, pour m'imprégner de tout ce qui se passait autour de moi. Le danger, les ennemis, les explosions etc... Et je faisais un compte-rendu à mes supérieurs. En fait, je fais exactement le même métier avec mes chansons pour le public. Je ne peux pas mentir, je me dois d'être honnête.

Oui mais vous l'avez, cette image de chanteur romantique, un peu lisse. Alors que sur Twitter par exemple, vous retweetez des messages odieux sur vous et vous y répondez avec humour. Le public ne connait pas cette facette de votre personnalité. Ce n'est pas frustrant ?
Non, après tout, j'écris des chansons. Mais tu as raison, j'en ai conscience. Je ne pense pas que ce soit un problème. Certains me demandent si d'avoir plus de filles que de garçons dans mon public, ça me dérange. Non ! Je préfère les filles. (Rires)

Découvrez le titre "Satellites" de James Blunt :



Vous parliez de votre producteur Tom Rothrock. Il a travaillé avec vous sur vos deux premiers albums et a retravaillé avec vous sur "Moon Landing". Mais il n'était pas présent sur le précédent. Pourquoi ?
J'ai commencé à écrire ces chansons pour mon public, pour les grandes salles, c'était vraiment génial. Et la tournée a été incroyable. J'aime ces titres que j'ai écrits à Londres. J'ai travaillé avec Steve Robson, et c'était logique de le faire comme ça à ce moment-là. Il a compris ce que je voulais sur ce disque, comment je voulais que ça sonne. Il n'aurait pas été le même sans lui. C'était le bon endroit, le bon moment. Avec mes musiciens, on était dans le studio de Mark Knopfler de Dire Straits, et c'était comme un rêve d'enfant. Ce nouvel album est plus personnel et j'avais besoin de la personne avec qui tout a commencé.

"Some Kind of Trouble" n'a pas autant fonctionné que vos deux précédents disques. Est-ce que vous avez des regrets concernant cet album très positif ? Peut-être que le public a été un peu déstabilisé...
Non, je l'aime vraiment. A chaque fois que j'ai sorti un album, je l'ai écouté entièrement et je ne changerais rien si je le pouvais. Et puis cette troisième tournée a été la plus grosse de toute ma carrière. Si j'avais encore fait un album plus calme, ça aurait eu un impact sur mes performances live. Avoir trois albums de chansons plutôt douces... C'est bien d'avoir des chansons rythmées, joyeuses, qui donnent le sourire dans ma setlist. "Stay the Night" est un titre fun, le public peut venir et s'amuser. Si je ne l'avais pas... Ce quatrième album est plus lent que le précédent. Donc en concert, je serais foutu ! (Rires) Alors, après ça compte pour ma maison de disques et elle n'était peut-être pas super contente mais moi je ne suis pas dans ce business pour ça.

Lors de votre dernière interview pour Pure Charts, vous aviez assumé la pochette de "Some Kind of Trouble" sur laquelle on ne vous voit pas. Pour "Moon Landing", vous êtes de retour, en gros plan, comme sur vos deux premiers disques. Pourquoi ?
Oui, ça c'est toujours source de débat. Pour moi, une pochette d'album, ça ne doit pas être une belle photo. Il doit y avoir une démarche artistique. En général, on veut quelque chose de joli mais moi j'ai fait tout le contraire ! Évidemment, je voulais que ça se rejoigne avec le titre "Moon Landing" donc j'ai pris une photo de mon visage et je l'ai dégradée ! (Rires) On a fait en sorte que ce soit blanc et pâle, comme la surface de la lune ou comme un alien. Ma mère la déteste ! (Rires)

Et puis, au niveau marketing, c'est sans doute préférable pour votre maison de disques que le public voie votre visage et fasse la démarche de l'acheter.
Bien sûr, d'un point de vue marketing, c'est tout à fait ça. Mais moi je voulais quelque chose de sombre, qu'il y ait cette idée de solitude.

Le premier extrait de l'album s'appelle "Bonfire Heart"". Beaucoup d'internautes écrivent "J''adore cette chanson, je ne savais pas que c'était James Blunt". C'était l'idée ? De dérouter et de surprendre vos détracteurs.
Je ne pensais pas du tout à ça, je voulais juste m'amuser en faisant une chanson. C'est une chanson universelle. Quelle que soit votre origine, votre sexe, votre sexualité, votre religion, on ressent tous les mêmes sentiments. C'est une ballade. Et je trouve ça drôle qu'on puisse se dire que ça ne sonne pas comme du James Blunt, car pour moi ce n'est pas vraiment différent de ce que j'ai pu faire. C'est encore un mec avec une guitare ! (Rires) Peut-être qu'au niveau de la voix, j'ai eu une façon différente de chanter car je voulais qu'on ait l'impression que c'est un groupe. Vu le thème, j'avais besoin qu'il y ait plein de voix.

Découvrez clip "Bonfire Heart" de James Blunt :



Le clip a été tourné aux États-Unis. Vous êtes très populaire en Europe, et notamment en France. Mais après le succès de "You're Beautiful", la conquête de l'Amérique a été un peu plus compliquée. Vous avez encore cette envie du rêve américain ?
"You're Beautiful" a été numéro un aux Etats-Unis. Alors le rêve américain... Tu sais, le rêve français c'est aussi bien, voire même mieux ! J'ai des amis partout en France, à Paris, je m'amuse où j'ai des amis. C'est ce qui rend la vie plus belle. Je vais faire une tournée mondiale, je passerai même aux Etats-Unis et bien sûr en France, où le public est vraiment fantastique. En plus, la nourriture est meilleure qu'ailleurs ! (Rires) Donc le rêve français, c'est parfait !

Concernant "Bonfire Heart", votre retour a été annoncé par un e-mail envoyé par votre maison de disques en Angleterre. Mais il a inondé les adresses mails du monde entier. On a parlé d'une "attaque de spams". C'était réellement une erreur ou une stratégie marketing ?
Oui, c'était une véritable erreur. J'ai tweeté juste après avoir vu ça pour dire « Oops ». Ce qui est arrivé est vraiment super, ça a joué en ma faveur. Ils ont envoyé l'e-mail à mes fans et aux fans de leurs autres chanteurs. Il y avait des milliers et des milliers d'adresses dans le fichier. Ils ont dû appeler tous les artistes pour s'excuser ! Ils m'ont appelé en dernier pour m'avertir mais finalement c'était un heureux accident.

Je me reconnais dans l'histoire de Whitney Houston
Il y a une chanson sur l'album qui s'appelle "Miss America". Vous l'avez écrite pour Whitney Houston. Pourquoi elle en particulier ?
J'ai simplement été inspiré par son histoire et la tristesse de tout ça. Je suppose que, de plusieurs manières, je peux me reconnaître un peu en elle. Ce n'est pas une histoire banale mais ça arrivera encore et encore. Prenons l'exemple d'Amy Winehouse, Michael Jackson, la Princesse Diana... Ils sont tous morts dans cette obsession de la course au succès. Il y en a tellement qui luttent contre leurs démons, on entend leurs chansons, on croit les connaître. On leur donne cette impression de célébrité. On va sur internet, on clique pour les suivre, on achète des magazines pour en savoir un peu plus sur eux alors les paparazzi continuent de les traquer. La pression s'ajoute aux démons... C'est une chanson sur Whitney Houston mais aussi sur nous, en tant que spectateurs.

Ça vous a fait peur quand vous avez commencé votre carrière ? La drogue, l'alcool, la pression, la célébrité...
Il faut choisir ! Lequel parmi tout ça ? (Rires)

Je ne me considère pas comme une star
Comme vous voulez !
(Rires) J'adore que ce succès me permette de partir en tournée, tout le temps, dans le monde entier. J'ai des musiciens merveilleux et un public qui est fidèle. Je passe des moments extraordinaires. Après, les mauvais côtés, je ne m'y intéresse pas vraiment. Je ne me considère pas comme une star, je suis un musicien. Mais quand je dois entrer dans une discothèque, oui, je l'avoue, être connu, ça aide ! (Rires) Mais c'est le seul moment où j'en profite. Sinon, j'écris des chansons sur le fait d'être normal, je n'écris pas sur ma voiture qui va vite, sur ma montre de luxe parce que ça ne m'inspire pas ! C'est juste du bling-bling.

Mais vous parlez beaucoup de la célébrité. En plus de "Miss America", il y a quelques phrases à ce sujet sur "Satellites", et un bonus s'appelle "Hollywood". On dirait que ça vous obsède...
Oui, j'écris beaucoup dessus c'est vrai. Mais quand on regarde les gens, ils sont tous en train de pianoter sur leur téléphone pour poster une photo d'eux sur Instagram ou Facebook, sur ces murs digitaux. Tu dois prouver que tu existes, ce que tu vaux. « Regarde tous les gens qui me suivent ! ». C'est comme un journal intime que le monde doit lire. On le fait tous ! Mais ça nous isole, c'est tellement mieux de se poser, de regarder quelqu'un dans les yeux et d'avoir une conversation normale.

Il y a eu des rumeurs l'an dernier sur une possible retraite de votre part. Est-ce que vous y pensez ?
Cette histoire est sortie dans le journal Daily Mail. C'est déjà un indice sur la véracité de l'info ! (Sourire) Ça disait que je voulais arrêter, partir avec ma petite-amie mannequin sur mon yacht à Ibiza. J'ai lu ça quand j'étais en studio. Ma petite-amie n'est pas une mannequin et mon yacht, c'est une barque qui prend l'eau ! (Rires) Les choses qu'on lit dans les colonnes de ces journaux sont inventées de toutes pièces. Ce que j'ai fait, c'est que j'étais en tournée pendant deux ans, je suis rentré, j'ai fait mes lessives et j'ai été à Los Angeles et j'ai commencé "Moon Landing". C'était une expérience géniale, j'ai adoré ça.

Donc vous ne pensez pas parfois à ralentir ou à tout arrêter ?
La musique, c'est dans mon sang. Je fais ça pour le plaisir.

Toute l'actualité de James Blunt sur son site internet officiel et sa page Facebook.
Écoutez et/ou téléchargez l'album "Moon Landing" de James Blunt.

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