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Indochine ne compte pas rester les bras croisés en 2021. Alors qu'il a récemment annoncé le report de la tournée "Central Tour" à l'été 2022, le groupe a confirmé qu'il sera bel et bien à l'affiche du concert-test qui sera organisé à l'Accor Arena de Paris. « On nous a contacté effectivement pour faire ce concert-test. On veut le faire, pour aider toute la profession, pour démontrer, comme à Barcelone, Amsterdam, qu'aller dans un concert, ce n'est pas risqué. Ils nous ont demandé car il y a une légitimité du groupe par rapport à ce type de salle et car nous pouvons réunir trois-quatre générations » confiait Nicola Sirkis il y a quelques jours à l'AFP, assurant n'attendre que le feu vert des autorités. Malheureusement, la situation sanitaire a obligé les organisateurs à repousser à fin mai cette expérience live ainsi que celle qui sera menée au Dôme de Marseille avec IAM.



Depuis, le leader d'Indochine s'est lancé dans une tournée de conférences de presse dans les stades où auraient dû avoir lieu les concerts du "Central Tour" cet été. A Bordeaux, Lyon, Marseille et Lille, l'interprète de "Nos célébrations" s'est confié sur un nouvel album prévu pour 2022 ainsi que sur ce concert-test. Il a d'ailleurs évoqué la date du 25 mai lors du point presse à Marseille puis celle du 27 mai lors de leur visite à Lyon. Quoiqu'il en soit, c'est donc à la fin du mois de mai que le show devrait être organisé. « On nous a contacté pour faire ce concert test, nous avons répondu par l’affirmative. C'est entre les mains des autorités médicales et gouvernementales » a-t-il expliqué à France 3 Auvergne Rhône-Alpes, lors de la conférence de presse de Lyon : « Il y aura 5.000 personnes masquées, testées (...) sans distinction sociale ».

"Il faut pas que ce soit un concert médical"

Si le concert test est évoqué depuis plusieurs mois, il a, semble-t-il, pris du retard à se mettre en place. D'autant plus que depuis, un concert a eu lieu devant 5.000 spectateurs masqués à Barcelone. « On sera peut-être les derniers en Europe à le faire. Mais il faut que ça serve à quelque chose. Je pense que toute la profession et tous les artistes attendent ce concert avec impatience. Donc nous allons honorer notre présence, pour aider » poursuit Nicola Sirkis, espérant que cette expérience visera à prouver que les salles de spectacles ne sont pas des lieux d'infection à la Covid-19.



Lors de la conférence de presse donnée à Marseille jeudi dernier, Nicola Sirkis a toutefois précisé : « On est les animateurs de cette soirée qui va, j'espère, avoir lieu. Pour l'instant, elle est repoussée fin mai. Est-ce que ça aura encore un intérêt alors que dans toutes les capitales européennes, ces concerts ont eu lieu ? Je l'espère ! On s'y prépare à jouer pour ce concert-test. Il faut démontrer que ce n'est pas dans les concerts qu'on risque de se contaminer, et même s'il y a des contaminations... Il faut pas non plus que ce soit un concert médical ! ». Si le chanteur dit ne pas être en colère contre Roselyne Bachelot, même s'il assure qu'« elle confond les concerts baroques classiques et les concerts de rock », Nicola Sirkis assure qu'il faut rester « humble » face à la situation : « On arrive dans une époque où il va falloir apprendre à vivre avec ce genre de choses ». Indochine a d'ailleurs proposé un live en direct ce mardi sur Facebook dès 17 heures pour répondre aux questions des fans.