I MuvriniVariete Francaise » Musique traditionnelle
lundi 22 février 2010 19:00
I Muvrini en duo avec Grand Corps Malade sur "Una Terranova"
Par
Thierry CADET
| Rédacteur
Le duo corse I Muvrini sera de retour en bacs dès le 22 mars prochain, avec un nouvel album intitulé "Gioia", et dont le premier single extrait, "Una Terranova", sera un duo avec Grand Corps Malade. Une collaboration plutôt inattendue. I Muvrini se produira en concert sur la scène du Zénith de Paris, le 27 mars prochain.
"Gioia", qui veut dire Joie en corse, sera le titre du nouvel album du duo I Muvrini, en bacs dès le 22 mars prochain. Il s'agit dun hymne corse à la joie. Cest évidemment une référence à "L'Ode à la Joie de la 9ème Symphonie de Beethoven", à la "Alle Menschen werden Brüder", pas par hasard, lhymne européen.
Avec ce disque, c'est un message de joie et de fraternité quI Muvrini veut propager dans le monde entier, notamment grâce au premier single, une association plutôt inattendue avec Grand Corps Malade : "Una Terranova" - déjà en rotations sur le réseau France Bleu. Ecoutez un extrait du duo entre I Muvrini et Grand Corps Malade, "Una Terranova", en cliquant sur ce lien.Quand on voit le succès national et international du groupe créé par les frères Bernardini (Jean-François et Alain), dont le premier album est sorti en 1979, on n'imagine pas ce qu'il a fallu de courage et d'obstination. Traités de ringards et autres gracieusetés pour avoir la prétention de défendre la tradition musicale corse, tout en poursuivant une démarche citoyenne partisane, même au début, ces mouflons-là (traduction de I Muvrini) n'ont commencé à vivre de leur métier qu'à partir de 1996, quatre ans après leur premier Zénith, et avec déjà une quinzaine de disques à leur actif. Avant cette période marquée par une Victoire de la Musique du "Meilleur album de musique traditionnelle", ils avaient cependant acquis la reconnaissance de pairs nommés Jacques Dutronc, Michel Fugain ou Véronique Sanson, d'autres artistes se révélant à leur tour gourmands d'associer leur chant à ces voix magnifiques, de Serge Reggiani à Lluis Llach ou Sting, jusqu'à Cheb Mami et Stephan Eicher dans leur album "Umani (Humains)" de 2002. Quant aux purs et durs qui leur reprochent parfois d'avoir modernisé ici et là l'instrumentation, Jean-François Bernardini répond : «Moi, je fais de la musique, pas de la musicologie». C'est dit. Par ailleurs, I Muvrini sera en concert sur la scène du Zénith de Paris, le 27 mars prochain, sans oublier une tournée en France.
Pour en savoir plus, visitez muvrini-corcega.net.
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