Francis Cabrel

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Taylor Swift et Francis Cabrel, même combat ! L'un comme l'autre ne souhaite pas voir sa musique disponible sur les plateformes de streaming (Spotify, Deezer...). La popstar américaine a déjà fait part à maintes reprises de son indépendance vis-à-vis de l'écoute en ligne. « A mon sens, la musique ne devrait pas être gratuite, et je suis persuadée que les labels et leurs artistes décideront un jour par eux-mêmes du prix de leurs albums. J'espère simplement qu'ils ne sous-évalueront pas le prix de leur art » a-t-elle confié en tout début d'année.

"Je préfère attendre que la dignité soit rendue aux créateurs"

Francis Cabrel est sur la même longueur d'onde. Lors de différentes interviews accordées pour la sortie de son nouvel opus "In Extremis" cette semaine, l'interprète de "Petite Marie" attend qu'on lui explique « ce que ça apporte aux artistes ». « C'est une merveilleuse idée dans laquelle les artistes sont complètement floués. Je préfère attendre que la dignité soit rendue aux créateurs » a-t-il dit à metronews.

Si bien que son 13ème opus n'a pas été mis en ligne sur les différents services d'écoute en ligne, comme les précédents... « Cela reste une exception, qui relève du choix des artistes » a affirmé Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP, d'après l'AFP. La même dépêche rapportait d'autres propos de Francis Cabrel, visiblement peu enclin à changer sa décision. « Je considère que mes chansons m'appartiennent et que je peux les mettre sur le support que je choisis » a-t-il confié, tout en rappelant que "In Extremis" est néanmoins disponible en téléchargement sur les plateformes habituelles. Francis Cabrel ne devrait pas souffrir de la hausse des revenus du streaming au détriment de la baisse toujours importante des revenues liés aux ventes de CD. Son dernier album "Des roses et des orties", sorti en 2008, s'était écoulé à 850.000 exemplaires. "In Extremis" fera-t-il aussi bien ?