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Francis Cabrel

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vendredi 28 août 2020 11:10

Francis Cabrel parle à son père sur "Te ressembler", son nouveau single

Par Théau BERTHELOT | Journaliste

Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.

Francis Cabrel sera de retour le 16 octobre avec son nouvel album "A l'aube revenant". Il en dévoile aujourd'hui un premier extrait, "Te ressembler", dans lequel il s'adresse à son père. A découvrir sur Pure Charts !

Crédits photo : Pochette du single "Te ressembler"
C'est l'un des plus retours très attendus de la rentrée musicale. Cinq ans après "In Extremis" (300.000 ventes), Francis Cabrel présentera son nouvel album "A l'aube revenant" le 16 octobre prochain. Un 14ème opus que l'interprète de "Je l'aime à mourir" confectionne depuis très longtemps et dont il a puisé l'inspiration chez les troubadours, comme il l'explique au micro de RTL : « Je me suis intéressé à eux, parce qu'on m'a toujours traité de troubadour et je ne savais pas pourquoi. Je me suis penché sur toutes leurs oeuvres et il y a une véritable profondeur et beaucoup de modernité. Y'a du rythme, des trouvailles, des phrases choc... Tout ce qu'on cherche dans une chanson était déjà écrit à cette époque par eux ». Comme prévu, c'est donc cet automne que Francis Cabrel dévoilera ses 13 nouvelles chansons, parmi lesquelles une adaptation française de "Sweet Baby James" de James Taylor.

"On veut tous ressembler à son père"

A un mois et demi de la sortie du disque, le chanteur en dévoile un premier extrait avec "Te ressembler". Un titre dans lequel le chanteur évoque à coeur ouvert son père et sa condition de travailleur acharné, sur des sonorités sud-américaines. « J'aurais voulu te ressembler, je le jure / Mais voilà, il ne suffit pas de vouloir, c'était pas dans ma nature / T'as vraiment du t'interroger je suis sûr / Mais un jour, j'ai croisé un guitare, j'ai vécu comme on s'amuse / T'avais les pieds sur terre / et j'étais tout le contraire » lance le musicien sur le refrain, expliquant sa vie à l'opposé de son géniteur.

Un morceau que Francis Cabrel voit comme une véritable déclaration à un être cher disparu, puisque son père, Remiso, est décédé à 56 ans des suites d'une longue maladie : « Dans le refrain, je dis "J'aurais aimé te ressembler", mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça. On a eu des vies tellement différentes que ça m'a inspiré ce texte. Lui, une vie de labeur, le muscle, le travail quotidien, combattre pour vivre, et moi je suis parti avec ma guitare, j'ai flâné, j'ai écrit et juste réfléchi, j'ai posé un papier ici, un crayon là. Deux vies complètement différentes (...) On veut tous ressembler à son père, pour lui faire plaisir, pour lui dire qu'on a compris ce message. Moi, j'ai pris le chemin d'à-côté ». Avis aux fans, Francis Cabrel s'installera sur la scène des Folies Bergères de Paris du 5 au 15 novembre avant de produire à Agen pour deux concerts les 7 et 8 décembre prochains.