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Florence + The Machine apporte la touche finale à l'ère "How Big, How Blue, How Beautiful". Pour son troisième album, la chanteuse britannique a sondé son âme pour en tirer des chansons introspectives où elle s'interroge sur le sens de sa vie, sur l'amour et la spiritualité. « Ce disque est très personnel, peut-être le plus personnel à ce jour. J'ai d'abord pensé que je parlais d'une relation. Mais après coup, après l'avoir réécouté, j'ai réalisé qu'il était plutôt question d'une relation que j'entretenais avec moi-même et tous mes conflits intérieurs... Ces morceaux évoquent la perte de repères avec tout ce qui entoure l'amour et la séparation mais je crois qu'au fond, j'essayais de mieux me cerner. Peut-être que je ne l'ai réalisé qu'une fois le travail terminé » a confié l'interprète de "Ship To Wreck" dans un making-of offrant un éclairage passionnant sur le projet.

Fin du voyage

Entre calme et tempête, garni de ballades déchirante ("St. Jude", "Long & Lost") et de morceaux résolument rock'n'roll ("What Kind Of Man"), l'album est parvenu à séduire à la fois le public britannique et américain en se hissant premier des ventes. Pour en dérouler le fil rouge, l'artiste et son groupe ont imaginé un véritable court-métrage de près d'une heure morcelé en sept clips au total : "The Odyssey". « Comme le poème épique d'Homère, c'est un voyage. C'est le cheminement personnel de Florence pour se retrouver après la tempête émotionnelle d'un chagrin » explique la bande.

"Third Eye" en constitue le chapitre final. Après avoir sombré dans l'inconscience à la fin de "Delilah", Florence retrouve son énergie au beau milieu d'un rue rongée par les flammes. Avec détermination et intensité, la chanteuse se relève et trouve finalement qui elle est : une artiste faite pour la scène.

Regardez le clip "Third Eyed" de Florence + The Machine :