"Dracula, l'amour plus fort que la mort", le nouveau projet de Kamel Ouali, raconte l’histoire de l’amour impossible de Dracula, en quête d’un idéal, pour Mina, jeune femme promise à un autre. Tout en s’appuyant sur la personnalité complexe du héros de Bram Stoker, à la fois énigmatique et mélancolique, Kamel Ouali présente un vampire troublant mais attachant, au destin solitaire, brave et sensible, loin de la créature terrible et sanguinaire de la légende. Costumes et décors sont inspirés de l'esprit baroque propre à cette époque, créant un univers onirique, tantôt obscur, tantôt ludique. Parmi les membres de la troupe, ont relève la présence de d'Anaïs Delva, Ginie Line ("Un simple pas" en 1997), présente il y a dix ans dans "Les dix commandements" de Pascal Obispo, Julien Loko, déjà repéré au sein de la sixième saison de "Nouvelle Star", Joseph Di Marco (qui dévoilera prochainement le clip de son premier single), Lola Ces, récemment aperçue dans "Le Soldat Rose" et "Cendrillon", ou encore Florent Torres, chargé de porter le nouveau single en radios : "L'amour plus fort que la mort".

Ecoutez un extrait du nouveau single de "Dracula", "L'amour plus fort que la mort" :

Pourquoi l'album de "Dracula" est-il un flop ?

A peine 10 000 copies écoulées de l'opus du spectacle "Dracula", malgré trois singles (clippés) partis chacun leur tour en promo. Kamel Ouali va donc devoir une fois de plus, comme au temps de "Cléopâtre", miser sur la billetterie du show, la mise en scène, les décors et les costumes, et fort heureusement un comédien central doté d'un physique charismatique : Golan Yosef. Des résultats de ventes de disques, cela dit encore moindre que ceux de la comédie musicale avec Sofia Essaïdi dans le rôle-titre. L'heure serait donc à l'inquiétude (cliquez ici pour en savoir plus).

A l'écoute de ce disque, on n'est pas réellement satisfait, malgré quelques tentatives mêlant rock et électro. Quant aux ballades, elles sont plutôt réussies grâce à un chant plus fluide et des arrangements plus épurés. C'est le cas de "L'amour et son contraire" et "Nos rêves" dont la montée en puissance laisse déjà imaginer un spectacle plein d'émotions. Le reste des titres ne comporte que peu d'intérêts : "Dominer le monde" et "Laissez vous tenter" sont le comble du kitsch, et certainement pas dans le meilleur sens du terme. Dommage : ce projet semblait pourtant prometteur. Espérons que le spectacle soit à la hauteur des attentes, ce qui permettrait sans doute à quelques titres de connaître une postérité méritée. Autrement dit, une meilleure promotion et des arrangements mieux réalisés auraient permis d'atténuer notre critique mitigée. Pas facile de passer derrière "L'Opéra Rock" de "Mozart" qui compte dans son album une flopée de tubes savamment ciselés.