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C'est le carton du moment ! Malgré de nombreuses critiques, la série de Netflix "Jusqu'ici tout va bien" cartonne actuellement sur la plateforme de vidéo à la demande, au point d'avoir atteint la première place en France durant plusieurs jours. Avec son casting composé de Nawell Madani, Djebril Zonga, Paul Hamy ou encore de l'influenceuse Paola Locatelli, le show mettant en scène une journaliste et sa famille qui se retrouvent au milieu d'un trafic de drogues rencontre un très beau succès auprès des spectateurs. L'envie de Nawell Madani ? « Parler des femmes qui viennent de banlieue qui ne sont pas, ou peu, représentées à l'écran » comme elle l'explique au Parisien. La bande son de la série (A Tribe Called Quest, Tayc, Shay, Slimane, Damso...) a elle aussi été saluée, et on y retrouve aussi un titre inédit, le bien nommé "Jusqu'ici tout va bien", que l'on doit à Doria et Nahir.

Une référence à "La haine"

Ensemble, les deux artistes ont signé un titre fort. Face au succès de la série "Jusqu'ici tout va bien", la rappeuse originaire de Nanterre, qui a marqué l'année 2021 avec la parution de son premier album nommé "Depuis le départ", et son équipe ont décidé de sortir ce morceau sur les plateformes de streaming. Nul doute que cette chanson riche en émotions, qui évoque frontalement les difficultés quotidiennes et fait part de leur persévérance à toute épreuve, devrait plaire aux fans de la série. D'autant plus que les deux artistes semblent satisfaits de cette association, puisqu'ils avaient déjà collaboré ensemble sur le titre "Infréquentable", présent sur l'EP "MDP 2" de la rappeuse paru en 2022. Originaire de Bobigny, Nahir avait atteint la 10ème place du Top Albums l'an dernier avec son premier effort "Rihan".




Le titre de la chanson - tout comme celui de la série donc - est bien entendu une référence aux scènes d'intro et d'outro du film aussi culte qu'incontournable qu'est "La haine", réalisé par Mathieu Kassovitz et sorti en 1995. Il faut dire que l'histoire de ce long-métrage est indissociable de celle du rap français. D'ailleurs, presque 30 ans après, l'oeuvre continue d'être régulièrement citée dans de nombreux morceaux. À titre d'exemple, Booba avait utilisé le même nom pour l'une des pistes de son classique "Temps mort" en 2002, tout comme Gims pour son album "Le fléau" en 2021. Preuve de l'influence indémodable de ce véritable mantra du rap français.