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En 2010, Jean Ferrat nous quittait, laissant derrière lui une empreinte intemporelle sur la chanson française et un répertoire abondant et populaire. Beaucoup ont souhaité rendre hommage au poète défunt qui chantait Aragon quand il ne rappelait pas le désastre humain de la Seconde Guerre Mondiale. Sous le soleil de l'Ardèche, il chantait aussi l'amour, que Didier Barbelivien et Natasha St-Pier reconnaissent dans le titre "Que serais-je sans toi ?". Le premier avait déjà souhaité mettre en lumière l'héritage que nous avait laissés Jean Ferrat en lui dédiant le titre "Jean de France" sur son dernier album "Mes préférences", sorti en 2011, et ayant séduit plus de 110.000 auditeurs. Cette fois-ci, Didier Barbelivien se décide à reprendre un titre de Jean Ferrat, exercice auquel Natasha St-Pier s'était déjà essayée en interprétant le titre "Aimer à perdre la raison" en 2007, pour le spectacle des Enfoirés.

Natasha St-Pier et Didier Barbelivien s'étaient donnés rendez-vous sur le plateau de l'émission "Champs-Elysées" (FR2), début mars, pour interpréter leur duo qui figurera sur un "Best-Of" de Didier Barbelivien, à paraître le 18 juin. Un coffret 3CD dont le contenu est encore tenu au secret, même s'il ne fait aucun doute qu'on y retrouvera les plus grands succès du chanteur.

Ecoutez un extrait du duo Didier Barbelivien/Natasha St-Pier, "Que serais-je sans toi ?" :


La mode est aux duos ces derniers mois, et qui plus est pour des artistes masculins dont la carrière a débuté il y a plusieurs décennies, s'associant à d'autres dits de la jeune génération. C'est le cas de Gérard Lenorman qui a trouvé en Zaz, Anggun, Grégoire et Shy'm des voix pour reprendre ses chansons les plus populaires dans le disque à succès "Duos de mes chansons" (2011). Idem pour Alain Chamfort qui publiera très prochainement un album de reprises de ses plus jolis titres avec Jenifer, Elodie Frégé, MARINA D'Amico ("X-Factor") ou encore INNA Modja, pour l'album "Elles & lui" (à paraître le 28 mai). Au tour donc de Didier Barbelivien de faire découvrir ou redécouvrir Jean Ferrat aux plus jeunes d'entre nous et aux érudits. Une reprise, certes, mais une véritable appropriation.