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10 choses que vous ignorez sur Claude François

Par Jean-Baptiste PIETRA | Rédacteur
Vous pensiez tout savoir de Claude François ? Attendez-vous à être surpris. Quelques heures avant la sortie au cinéma du film évènement "Cloclo" (de Florent Emilio Siri), nous avons déniché quelques anecdotes étonnantes, croustillantes ou simplement décalées sur la vie du chanteur disparu il y a déjà 34 ans.
Crédits photo : ABACA
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74 concerts par an
Du 18 décembre 1962 (premier concert de Claude François, à Paris) au 24 février 1978 (dernier show, à Lyon), Claude François s'est produit sur scène 1188 fois. Cela représente une moyenne de 6 concerts par mois ! Un rythme hallucinant. C'est comme si le chanteur avait programmé une tournée de 2 mois par an, durant laquelle il se serait produit tous les soirs.

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"39"
Claude François est né en 1939 et il est mort à 39 ans, 39 jours après son 39ème anniversaire !

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"Comme d'habitude" : puissance 2.000
Plus de 2.000 versions différentes de la chanson "Comme d'habitude" existent. Sortie en novembre 1967, elle a été reprise ensuite par les plus grands (Sinatra, Presley...) et fut pour la première fois adaptée par Paul Anka. Le crooner repris un autre titre de Claude : "Plus rien qu'une adresse en commun", renommé "Do I Love You". A l'origine, la chanson avait été proposée à Michel Sardou dans une version anglophone mais il l'a refusée. Claude François en remaniera le texte avant de la dévoiler.

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16 ans de carrière, plus de 60 millions d'albums vendus
Claude François a eu une carrière fulgurante mais relativement courte : 16 ans seulement. Assez pour devenir un phénomène. Selon "Le Figaro", à sa mort, le 11 mars 1978, il avait vendu 35 millions de disques depuis la parution de "Belles, belles, belles", son premier succès en 45 tours. Fin 2007, le chanteur aurait écoulé plus de 62 millions de disques, soit 27 millions après sa disparition ! Chaque année, Claude François écoule entre 150.000 et 250.000 albums, et jusqu'à 100.000 DVD ! Des chiffres - à faire pâlir plusieurs artistes contemporains - qui devraient exploser cette année avec la sortie du film "Cloclo". En septembre prochain, la première intégrale du chanteur paraîtra : elle contiendra trente CD de tous les labels dans lesquels le chanteur a été signé. Sur l'un des disques, on retrouvera des maquettes inédites d'"Amoureux", l'album que Cloclo était censé enregistrer au cours de l'été 1978.

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Claudettes et Fléchettes
Entre 1966 et 1978, environ 45 Claudettes ou "Clodettes" se succédèrent aux cotés de Claude François. La dernière fut embauchée par le chanteur trois jours avant sa mort. Plusieurs d'entre elles se sont lancées dans un procès, il y a quelques semaines, pour des questions de droits à l'image et de dividendes non versés sur les ventes de produits dérivés. Au début de sa carrière, Claude François s'était entouré de quatre choristes... qu'il avait surnommé "les Fléchettes" !

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Une course-poursuite infernale
Un soir de 1977, Claude rentre en voiture chez lui, dans sa résidence de Dannemois (dans l'Essonne). Sur la route, il double une voiture. Cette dernière n'apprécie pas et le double à nouveau. Claude fait une queue de poisson au véhicule. Commence alors une course poursuite effrénée à près de 230 km/h. Cloclo essuie plusieurs coups de feu. Il se trouve que les passagers du véhicule sont en fait des gangsters. Il arrivera finalement sain et sauf à son moulin.

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Le "faux" malaise et le fils caché
En 1970, la carrière du chanteur est au plus bas. Ne sachant plus quoi inventer pour se relancer face à la montée de nouvelles stars comme Michel Sardou, il va établir une ruse sans précédent. Avec l'aide de Paul Lederman, son producteur, il simule un malaise sur scène et se fait évacuer par les airs. Une horde de journalistes l'accueilleront un peu plus tard sur le tarmac. Cinq ans plus tard, en 1975, la presse découvre que le chanteur n'a pas un mais deux fils : Claude François Jr, né en 1968, et Marc François, né en 1969 ! Pour relancer sa carrière qui commence à stagner, Claude François va dévoiler l'existence de son fils caché. Lors d'une réunion, il lance un jour "On va sortir Marc". La nouvelle propulse le chanteur en couverture des magazines. A nouveau on ne parlera que de lui.

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Parfum et maquillage
En 1975, Claude François lança sa propre marque de parfum : "Eau noire". Une initiative tout à fait inédite pour un chanteur à l’époque. Il confiera : « L’idée de faire un parfum m’est venue très simplement à partir de mon obsession des odeurs. Je sens très animal, très instinctif. J’ai mis plus de trois mois pour créer ce parfum que j’ai appelé "L’Eau Noire" ». Claude François a toujours eu un côté précieux, propre sur lui. Gérard Louvin, ancien directeur artistique de Cloclo, racontait hier matin sur RTL que le chanteur se maquillait tous les matins ! « Je ne le vois pas à 70 ans aujourd'hui, il passait une heure et demie à se maquiller chaque matin. Je ne l'ai jamais vu non-maquillé. Il avait plein de petits boutons. Il se faisait les yeux... Je ne le vois pas à 70 ans, ça aurait été terrible », rappelait hier le producteur.

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Un nez refait et maudit
Claude François avait eu recours à la chirurgie esthétique ! Il s'était fait refaire le nez. Un nez avec lequel il a eu quelques soucis. On découvre une anecdote savoureuse dans "Il faut rentrer maintenant...", l'autobiographie d'Eddy Mitchell qui a bien connu Cloclo (dont Pure Charts a dévoilé les bonnes feuilles jeudi dernier). Quelques jours après son opération, Cloclo avait une séance photo programmée avec Schmoll. Mais en répétitions, il a insulté l'un de ses musiciens. Une fois de trop. « À la cent unième fois, il a craqué. Il lui a mis un beau coup de poing et son nez est tombé direct ! Au revoir le joli nez tout refait… Donc le SAMU est arrivé et Claude a été arrêté quelques jours. Et nous avons reporté la séance photo. Claude est revenu cinq jours plus tard avec son bandage sur le nez et il n’en menait pas large. L’incident était clos, mais pour la photo ce n’était pas terrible. Donc nous avons attendu un peu. Le jour où il fut enfin rétabli nous avons eu à faire à un photographe que nous ne connaissions absolument pas. Il avait repéré des escaliers et nous a demandé de nous y installer, nous expliquant que lui allait se positionner sur le toit d’une camionnette garée à côté pour prendre des photos vues d’en haut : « Cela va faire une photo magnifique. » Nous nous exécutons avec Claude et, au moment où il a appuyé sur le déclencheur, la camionnette a démarré ! Nous n’avons jamais revu le photographe et dans l’énervement Claude, toujours survolté, s’est pris en pleine figure des portes battantes ! Pile poil dans le nez. Retour à l’hôpital encore une fois avec son nez en bouillie… C’est ce qu’on appelle être marqué », raconte Eddy Mitchell.

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"Cloclo", "Coco" ou "Kôkô" ?
Le chanteur débuta sa carrière avec un morceau intitulé "Nabout Twist". Sur la pochette du disque, un premier surnom : "Kôkô". Quelques années plus tard, le chanteur donne ce même pseudonyme, écrit "Coco" cette fois-ci, à son fils aîné, Claude François Junior.
Pour plus d'informations, visitez le site officiel.
Ecoutez ou télécharger la discographie de Claude François sur notre site.

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