Claude François

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1962, les débuts de Kôkô - "Belles belles belles"

Né en 1939 à Ismaïlia, en Egypte, Claude découvre la France à l'âge de 17 ans. Sa famille s'installe à Marseille. Claude apprend tôt le violon, puis le piano, et la batterie. S'il a fait ses premières armes dans l’orchestre monégasque d’Aimé Barelli, avant de devenir batteur dans un quartet de jazz à Monte-Carlo, c'est à Paris que la carrière de Claude connait son tournant. L'artiste a 23 ans. Survolté, il bondit et se déhanche dans un clip dont tout le monde se souvient. "Belles belles belles" est en fait la reprise d'un titre anglais composé par Phil Everly : "Girls Girls Girls (Are Made to Love)".

1967, une vie frénétique - "Comme d'habitude"

Regardez le clip de "Comme d'habitude":


Le succès est immédiat. Le jeune homme triomphe à l'Olympia et fait la Une de "Salut les copains". À chacune de ses apparitions, Claude déclenche de véritables hystéries collectives. Les filles, le chanteur vient d'en perdre une. Sa rupture avec France Gall marque la fin d'une idylle de trois ans. Nous sommes en 1967. Le compositeur Jacques Revaux (connu pour ses doublages de Jacques Perrin dans les films de Demy) propose à Claude Francois de chanter un morceau initialement intitulé "For Me". Adaptée par Hervé Vilard, la chanson "Comme d'habitude" est née. Lors d'un gala à Lyon, il rencontre Isabelle Forest, une jeune danseuse qui lui donnera deux fils, Claude Junior en 1968, et Marc en 1969.

1972, la popularité française - "Y'a le printemps qui chante"

Vedette entourée de ses fameuses claudettes à la télévision, icône des magazines, le chanteur a 33 ans quand il entreprend une grande tournée d’été. Pendant deux mois, Cloclo bat tous les records de recettes jamais réalisées en France. Il se produit lors de 40 concerts, et 150.000 personnes viennent l'applaudir. Son tube de l’été : "Y’a le printemps qui chante" déchaîne les foules.

1974, la consécration internationale - "Le téléphone pleure"

Regardez le clip de "Le téléphone pleure":


"Le téléphone pleure", interprété par Claude François (en duo avec la petite Frédérique Barkoff âgée de six ans à l'époque), sort en octobre 1974. Le titre est un tel succès que le chanteur enregistre des versions espagnole ("Llora el telefono") et anglaise ("Tears on the Telephone") l'année suivante. Tout comme "My Way" fut repris par bon nombre d'artistes internationaux (David Bowie, Frank Sinatra, Elvis...), "Piange il telefono" (version italienne de Domenico Modugno), s'illustra comme un tube chez nos voisins transalpins.

1978, « le chanteur a volté » - "Alexandrie Alexandra"

Regardez la vidéo de l'annonce du décès de Claude François:


Samedi 11 mars 1978. Claude a rendez-vous à 14h aux studios des Buttes Chaumont pour enregistrer les "Rendez-vous du dimanche" avec son ami Michel Drucker. Le chanteur meurt électrocuté dans sa salle de bain. Ses funérailles ont lieu 4 jours plus tard, à l’église d’Auteuil. À l’extérieur, des milliers de fans sont présents. Claude est inhumé quelques heures après à proximité de son moulin, à Dannemois. Ce même jour, son nouveau 45 tours "Alexandrie Alexandra" arrive chez les disquaires. Le chanteur part, la légende reste.