Céline Dion

Crédits photo : Abaca
Il est celui qui a bâti la carrière de la plus grande star francophone de la planète. Ce jeudi 14 janvier, le monde de la musique pleure la disparition de René Angélil. Le mari de Céline Dion est décédé des suites d'une longue maladie, à l'âge de 73 ans. La diva confirme les informations de l'AFP sur son site internet officiel. « C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons que René Angélil, 73 ans, est décédé ce matin à sa résidence de Las Vegas après un long et courageux combat contre le cancer. La famille souhaite vivre le deuil en toute intimité. D'autres informations vous seront communiquées dans les prochains jours » a par ailleurs posté l'équipe de l'artiste sur son compte Facebook.

En août 2014, l'état de santé de son époux, atteint d'un cancer, avait contraint la chanteuse à mettre en suspend toutes ses activités professionnelles, de son spectacle à Las Vegas jusqu'à sa tournée asiatique prévue à l'automne, peu après la fin de leur collaboration professionnelle.

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Un homme d'affaires qui a bâti un empire

Le nom du manager est intimement lié à celui de Céline Dion, l'amour de sa vie. D'origine syrienne par son père et libanaise par sa mère, de nationalité canadienne, René Angélil est né le 16 janvier 1942 à Montréal, au Québec. On ne le sait peut-être pas mais il a d'abord commencé sa carrière dans le monde de la musique en tant que... chanteur. Dans les années 1960, le Montréalais connaît un petit succès avec son groupe Les Baronets, fondé avec son ami d'enfance Pierre Labelle et reprenant les chansons des Beatles en français ("C'est fou, mais c'est tout"). Après la dissolution de son groupe, René tourne dans une poignée de comédies légères avant de se lancer dans une carrière d'impresario.

En 1979, René Angélil fonde sa propre entreprise : les Productions René Angélil. Son artiste vedette est Ginette Reno, pour qui il planifie une double carrière à la fois américaine et française. Seulement, la chanteuse le congédie au profit de son amoureux de l'époque. Il envisage alors sérieusement de quitter ce métier, jusqu'à ce qu'il découvre son « diamant » Céline Dion peu après, en tombant amoureux de la voix qu'il écoute en 1981 sur la démo qu'il reçoit. Il s'agit de la chanson "Ce n'était qu'un rêve", écrite par la mère et le frère de Céline. Ébloui et sûr du potentiel de la jeune chanteuse, il met tout en oeuvre pour que Céline Dion accède à la gloire - pari réussi. Les deux se diront « oui » le 17 décembre 1994 à la Basilique Notre-Dame de Montréal et ne se quitteront plus. Il laisse derrière lui trois enfants, René-Charles et les jumeaux Nelson et Eddy.