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mardi 29 juin 2010 11:00

Bazbaz adapte Sheila : plagiat ou pas ?

Par Thierry CADET | Rédacteur
Le chanteur Bazbaz, dont le nouvel album, "La chose", est en bacs depuis février dernier, chez Sakifo Records, dévoile actuellement sur nos ondes une chanson intitulée "Insectes", et ressemblant étrangement au tube 80's de Sheila, "Et ne la ramène pas", déjà adapté à l'époque de celui de Joe Dolce, "Shaddap Your Face" : plagiat ou pas ?
Dès les premières notes du nouvel album de Camille Bazbaz, "La chose", on pense à Sheila. Souvenez-vous de son hit "Et ne la ramène pas" en 1981 (voir ci-dessous). Ça se passe à l'écoute du premier titre du cinquième album du chanteur, la chanson s’intitule "Insectes". Au premier degré, c’est une pop song aimable, un morceau qui se siffle. Arrangements de cuivre fastueux comme chez Curtis Mayfield, rythmiques délicatement reggae, piano recrachant l’école pop de Liverpool, année 1967, certes. Mais à s'y pencher un peu plus, on redécouvre le tube 80's de Sheila, déjà adapté à l'époque de celui de l'américano-australien Joe Dolce, n°1 en Grande-Bretagne et en Australie en 1980.


Qu'en pensez-vous ?



Ecoutez le titre de Camille Bazbaz, "Insectes" (2010) :


Ecoutez le tube de Sheila, "Et ne la ramène pas" (1981) :


Les onze titres de "La chose" confirment l’impression ténébreuse du chanteur. Ils disent que l’amour peut être une souffrance. Ils parlent de sexe avec crudité et poésie.
«J’aime bien les histoires drôles et tristes à la fois, comme dans les films italiens des années 60. Mais dans la musique il ne faut jamais faire de pathos. Alors je fais rire et pleurer à la fois, toujours sur la frontière. Je suis un mauvais poète, mais un bon musicien» déclare-t-il.

Camille Bazbaz est un auteur-compositeur-interprète franco-libanais, né en 1967 à Suresnes. Au lycée, il rencontre ceux qui deviendront plus tard les autres membres du groupe Le Cri de la Mouche, groupe punk rock rebelle de la fin des années 80, au sein duquel il s'impose comme organiste. Après avoir été influencé par le punk et le rock des années 1970, il va être marqué par le reggae, la musique soul et le blues. Le groupe se sépare au début des années 90, et Bazbaz collaborera un temps avec le groupe alternatif Les Satellites. Commence alors une période riche en rencontres dans le milieu du hip-hop principalement, dont celle avec Joey Starr qui intervient sur son premier album solo "Dubadelik", paru en 1996. Ce n'est pourtant que dix ans plus tard, que l'artiste est nommé aux Victoires de la Musique dans la catégorie "Révélation scénique". Un angoissé, un outsider qui a pris le temps d’enrober sa rage et ses doutes dans une musique soyeuse. Au nom de cet équilibre instable, Bazbaz est devenu un insaisissable dans le paysage hexagonal : disque d’or pour l’album "Sur le bout de la langue", en 2004, compositeur attitré des bandes originales des films signés Pierre Salvadori ("Comme elle respire", "Après vous", "Hors de prix"...), il publie en février dernier, son cinquième et nouvel album, "La chose".

Par ailleurs, Bazbaz - actuellement en tournée en France, se produira sur la scène de La Cigale de Paris, le 26 novembre prochain.

Pour en savoir plus, visitez bazbaz.noziris.net, ou son MySpace officiel.
Pour écouter et/ou télécharger le nouvel album de Bazbaz, "La chose", cliquez sur ce lien.
Pour réserver vos places de concert, cliquez sur ce lien.
Ecoutez le tube de Joe Dolce, "Shaddap You Face" (1980) :

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