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Calogero en concert à l'Olympia : liberté, sensibilité, générosité ! (Live report)

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Calogero fait cette semaine escale à l'Olympia après 17 années d'absence. Avant son concert retransmis en direct ce soir sur TMC, retour sur le show présenté hier dans la mythique salle parisienne.
Crédits photo : Bestimage
C'est un rendez-vous qu'attendaient avec grande impatience les fans de Calogero. Depuis dimanche soir, le chanteur a posé ses valises à l'Olympia pour une mini-résidence de cinq dates à la saveur particulière. La dernière fois que l'interprète de "Voler de nuit" a foulé la scène de la célèbre salle parisienne, c'était à l'époque de son deuxième album "Calogero", sorti en... 2002. Les 17 années suivantes, rigoureuses et prolifiques, ont été couronnées de succès pour Calogero, qui s'est affirmé comme un visage incontournable de la chanson française. Forcément, pour un artiste de sa trempe ayant pris l'habitude de remplir des Zéniths à tour de bras, se produire dans une petite salle intimiste est rare. Et représente un sacré défi technique : comment transposer l'imposante scénographie imaginée pour le "Liberté Chérie Tour" à l'Olympia ? Le challenge s'annonçait corsé mais Calogero, qui mettait un point d'honneur à offrir la même ferveur et chaleur que lors de sa venue à Bercy en juin dernier, s'est plié en quatre avec ses équipes pour proposer un show « fidèle à ses promesses » : humaniste, festif et gourmand !

Des tubes à foison et un invité de marque


Car au fil du temps, Calogero est parvenu à se constituer un répertoire d'une richesse inouïe faisant le lien entre passé et futur, hymnes pop-rock et ballades au piano, émotion très personnelle et euphorie collective. L'équilibre pour que cette collection prenne tout son relief en live n'est pas si évident à trouver, mais Calogero le fait avec tellement de coeur que chaque instant trouve sa place dans une setlist habilement agencée. Le refrain - culte - du tube "En apesanteur" résonne au bout de 10 minutes pour faire basculer l'Olympia sur un échange à deux sens. Le public aime Calogero, et celui-ci le lui rend bien ! Parfait chef d'orchestre d'une bande de quatre musiciens en or - dont Elsa Gilles, touche-à-tout virtuose qui proposait les belles chansons de son album éponyme (tout juste sorti) en première partie - le chanteur ne ménage aucun effort pour embarquer la foule durant deux heures virevoltantes : il communique beaucoup, sautille basse en main et s'amuse comme un gosse, livre une foule d'anecdotes (la virée en 4L sur fond de U2 !) et se montre tout simplement heureux de partager sa musique, comme seul l'est un passionné. Même s'il est la star du show, il prend le temps de rendre hommage aux regrettés Charles Aznavour et Johnny Hallyday, dont il reprend avec panache l'emblématique "Gabrielle", ainsi qu'à ses pères spirituels : The Cure, Depeche Mode mais aussi... Julien Clerc, qu'il fait venir pour un chouette moment de complicité au son de "La cavalerie". Un geste plein d'humilité et d'élégance.

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Si "Liberté chérie", le dernier album de Calogero arraché à 400.000 exemplaires, constitue évidemment l'ossature du spectacle avec le grisant "1987", "Fondamental", "On se sait par coeur", "Le vélo d'hiver" (le moment le plus bouleversant de la soirée) ou l'explosif "Je joue de la musique" offert en rappel, le musicien retrace le meilleur de sa discographie pour le plus grand plaisir de ses fans. Personne n'a oublié les paroles de "Face à la mer", son duo avec Passi qui cartonnait en 2004, ni celles du titre "Aussi libre que moi", qui dérive alors en bataille de décibels. « Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça » scande à répétition le public sur "Un jour au mauvais endroit", rappelant aussi l'engagement de Calogero pour des sujets importants de société. Et ses qualités de mélodiste hors-pair. Autre moment fort ? Lorsque la salle se métamorphose en vague de lumières le temps d'une sublime interprétation en piano-voix de la ballade "Feux d'artifice". Une bulle de douceur qui fait chaud au coeur. C'est donc sans le moindre doute que les téléspectateurs peuvent se brancher ce soir sur TMC pour suivre en direct le concert de Calogero : son exemplarité ne nous déçoit jamais.

Setlist du concert


Liberté chérie
J'ai le droit aussi
En Apesanteur
Prendre racine
On se sait par cœur
Julie
Le vélo d'hiver
Le baiser sans prénom
Pomme C
1987
Comment font-ils ?
Gabrielle (reprise de Johnny Hallyday)
C'est dit
Un jour au mauvais endroit
La cavalerie (reprise en duo avec Julien Clerc)
Fondamental
Les feux d'artifice
Aussi libre que moi
Face à la mer
Fidèle
Yalla

Rappel :
Voler de nuit
Je joue de la musique
Le portrait
Pour en savoir plus, visitez calogero.fr et la page Facebook de Calogero.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie de Calogero sur Pure Charts

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