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Avec la sortie de son nouvel album "Liberté chérie", Calogero revient sous le feu des projecteurs. L'immense succès des "Feux d'artifice" (800.000 ventes depuis 2014) l'a poussé à refaire confiance aux auteurs Paul Ecole et Marie Bastide, qui lui ont offert la quasi-totalité des titres de ce septième opus dont les singles "Je joue de la musique" et "Fondamental", dévoilé à sept jours de l'échéance. « Faire des chansons simples, c'est ce qu'il y a de plus compliqué » assure l'artiste dans les colonnes du Parasien Magazine, expliquant avoir appris des Beatles « l'art de faire des tubes et d'être un songwriter ».

"On veut simplement passer à la télé"

Comme Paul McCartney, Calogero est chanteur et bassiste et comme l'icône britannique, on le verra pas de sitôt dans un télé-crochet. Interrogé sur l'éclosion des jeunes talents issus des émissions comme "The Voice", l'interprète de "On ne sait par coeur" déplore le « cynisme » d'un système. « Si cela avait existé à mon époque, j'aurais peut-être accepté d'y participer. Mais il y a plusieurs problèmes dans ces émissions. D'abord, le cynisme des producteurs qui veulent le beau brun ou le blond musclé plutôt que trouver un vrai artiste. Et puis il y a les candidats... Beaucoup s'y inscrivent simplement pour accéder à la notoriété ou pour passer à la télé » regrette l'artiste de 46 ans.

N'espérons donc pas le voir intégrer le fauteuil rouge de "The Voice" (comme Maître Gims) ou le jury de "Nouvelle Star". « Si j'arrive à écrire des chansons qui fonctionnent, c'est parce que je suis totalement libre, que je n'ai aucun compte à rendre à telle ou telle chaîne de télé » affirme Calogero, préférant ne pas jouer le jeu du cirque médiatique pour ne pas bloquer sa créativité : « Quand je suis invité sur un plateau, je chante et je m'en vais. Quitte à ce que mon album marche moins bien, je m'en fiche. Même chose pour la radio. Je n'écrirais jamais un titre en me disant "il faut absolument qu'il passe sur telle ou telle station". Vous ne me verrez jamais faire de la musique dance ou électro. Quand on essaie de faire plus jeune que son âge c'est qu'il est trop tard : on a déjà vieilli ».

Fan de Louane et Vianney

Pour autant, Calogero porte un regard bienveillant sur cette génération d'artistes dont fait partie Louane, révélée dans l'émission de TF1. « Je respecte énormément ces jeunes parce qu'ils chantent en français. C'est particulièrement dur de faire sonner joliment notre langue. On sent qu'ils ont la musique dans le sang. On a l'impression que, s'ils ne font pas ce métier, ils vont crever. La différence se fait là » analyse le chanteur, citant Vianney, Christine and the Queens, Stromae ou le groupe Radio Elvis comme artistes qu'il admire.