BuzyVariete Francaise » Variété française
mardi 16 août 2011 14:05
Buzy à l'honneur d'un album Tribute
Clarika, Pierre Faa (Peppermoon), Clarys, Prohom, Anatomie Bousculaire, Elliott, Nicolas Comment... Quinze artistes issus de la scène indé rendent hommage à l'interprète de "Body Physical", au sein de l'album Tribute "Tous Buzy". Un disque qui sera proposé en octobre prochain accompagné d'un livre, uniquement dans les bars-tabacs : écoutez Fancy semparer du tube 80's "Adrian" !
Crédits photo : BlondiePhotographe
Ça sonne libre, ça sonne indé, ça sonne 2011. Qui d'autre que Buzy pouvait donner envie à quinze artistes indépendants de la scène française de s'approprier ses titres et de les habiter au plus profond ? C'est ça "Tous Buzy" ! Clarika, Pierre Faa (Peppermoon), Clarys, Prohom, Anatomie Bousculaire, Elliott, Nicolas Comment, Fancy etc. sont Buzy. De la Buzy des années 80, ils n'ont pas endossé les cheveux en pétard et le blouson de cuir, mais investi les titres. Pour ceux qui l'ont connue dans ces années de liberté, Buzy est une référence qui, depuis trente ans, trace sa route sans compromission. Une route rock, survitaminée de tubes jusqu'aux années 90 et éclairée par de sacrées pointures : Gainsbourg pour la réalisation de "I Love You Lulu", Hilton Mc Connico pour le clip "Adrian", Alice Botté et Franck Langolff aux guitares de "Rebel", sans oublier l'ami Bashung ou Daniel Darc. Elle ne change pas de route quand le succès se fait plus discret et que la tempête médiatique va souffler sur d'autre têtes. Moins de show, moins de business, l'album "Rêve éveillé" clôt en beauté une période du même nom... Ecoutez un extrait de la reprise "Adrian" par Fancy : Buzy est résolument rock'n'roll. Buzy est indépendante, iconoclaste, musicienne, plutôt que d'aller minauder dans les émissions à succès en se trémoussant, elle amène son inspiration à Kingston et, avec Le Baron à la guitare, nous offre le charnel et venimeux "Délits" en 1998. En 2005, certains découvrent une sacrée auteur-compositeur et d'autres reconnaissent l'élégante rockeuse. L'album "Borderlove" claque dans le paysage musical, fulgurant comme un coup de fouet, un coup d'émotion, une consécration. L'iconoclaste devient l'icône de la jeune génération indé. 2010 : "Au bon moment, au bon endroit". C'est Buzy sereine, Buzy grave, Buzy toujours plus belle et toujours entourée de grands noms : Gérard Manset, Jean Fauque, Yan Péchin, Rodolphe Burger. Il y a vingt-trois ans - quelques années après "Dyslexique" et "Adrian", le tube "Body Physical" (Top 19 en 1987) résonnait sur nos ondes et dans les clubs. Un morceau qui propulsera de nouveau la chanteuse Buzy en tête des charts. L'artiste n'a jamais cessé, avec plus ou moins de succès et de reconnaissance, de monter sur scène, écrire, composer, et enregistrer de nombreux albums. Buzy devient une icône, on la compare à Patti Smith, Marianne Faithfull. Cest vrai et faux à la fois. Elle est un peu elles, linnocence en plus. Mais elle est surtout elle même. Buzy commence des études de médecine, puis de lettres. Elle apprend parallèlement les claquettes et enseigne même cette discipline qui lui vaudra d'être engagée pour le rôle de Columbia dans le "Rocky Horror Picture Show". Elle est remarquée par Étienne Roda-Gil et signe son premier contrat d'artiste en 1980. Son premier single, "Dyslexique", se vendra à 500 000 exemplaires, et sera l'un des grands succès de l'année 1981. Sortira ensuite l'album "Insomnies", illustré par une photo de Mondino. Un opus suivi notamment par "Adrien", "I Love You Lulu", signé Serge Gainsbourg, puis par un second tube, six ans plus tard : "Body Physical". Merci à Mathieu Terence.
Pour en savoir plus, visitez buzy.net, ou son Facebook officiel.
Visionnez le clip de Buzy, "Body Physical" (1987) : |