Johnny Hallyday - "Jamais seul"

Johnny Hallyday a lancé son nouvel album "Jamais seul", dimanche soir au Virgin Megastore des Champs-Elysées, devant quelques centaines de fans. L'occasion pour ces derniers d'écouter le rockeur... et d'acheter l'opus. Le chanteur Matthieu Chédid, qui a réalisé l'album, et Laeticia Hallyday étaient présents dans l'assistance. Un album vivement critiqué par la presse quotidienne, qui n'est pas tendre avec "Jamais seul". "Le Figaro" a été le premier à dégainer, en fin de semaine dernière : « des chansons gâtées par des textes plus qu'embarrassants. « Entre Paul et Mick, y'a pas de polémique » ou « Y'a pas de cause sans rebelle / Ni de héros sans guitare » ». Olivier Nuc, journaliste, ajoute même : [l'album a] « un côté grotesque, offrant un carnaval de mauvais jeux de mots et un festival de rimes pauvres. Les tentatives d'humour tombent à plat, et les velléités de tendresse évoquent la poésie d'un enfant de 11 ans. » C'est dit ! Et le quotidien gratuit "Métro" de ce lundi en rajoute une couche : « un disque où il y a à boire, à manger... et à trier ». Pour "France Soir", qui publie un sondage au sujet de l'artiste, « c'est toujours lui le patron », bien que cela ressemble plus à un « Hallyday fantasmé par M et sa bande qu'à un vrai disque de Johnny ». Critiqué pour le lancement de ce nouveau disque mais aussi de la tournée qui en découle, Johnny Hallyday brave les médias et les mauvaises opinions. Grand bien lui fasse car ce sont plus de 100 000 places qui ont été écoulées en seulement une journée. Les tickets pour la première de ce nouveau show qui se déroulera à l'Arena de Montpellier le 14 mars 2012 s’arrachent, tandis que ceux pour le Stade de France n’ont pas encore tous trouvé preneurs. Gilbert Coullier ne semble pas inquiet pour les deux spectacles parisiens qui auront lieu les 15 et 16 juin 2012. Bien au contraire, ce dernier se félicite des premiers chiffres de ventes et s’exprime en parlant d’un « besoin » de la part des fans de l’artiste.

Visionnez le clip de Johnny Hallyday, "Jamais seul" :


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Britney Spears - "Femme fatale"

Pour son nouvel album "Femme fatale", Britney Spears frappe fort. A grand renfort de beats électro qui soutiennent une voix retravaillée sous toutes les coutures, elle propose une dizaine de titres au potentiel tubesque sans la saveur que la chanteuse savait néanmoins apporter habituellement. Autrement dit, ce disque est un ensemble cohérent et correctement produit, sans fausse note, mais malheureusement trop lissé. Ce qu'il manque à cette "Femme fatale" version 2011, c'est un peu d'âme au milieu de l'inventivité. Publié depuis lundi dernier, mais en écoute sur la toile depuis un peu plus d'une semaine, il fut devancé par deux titres exploités en qualité de single. Le premier, annonciateur d'un retour en fanfare, "Hold It Against Me", donne la tonalité up tempo et électro de "Femme fatale". Underground, et plutôt destiné aux clubs, il avait surpris bon nombre de fans qui ne reconnaissaient pas dans ce titre la touche "Britney" qui avait pu les séduire sur "Toxic" ou "Circus". Quant à "Till The World Ends", il est davantage accessible aux auditeurs. Tout aussi électro, mais moins massif, il pourrait bien devenir le prochain tube de la chanteuse avec son refrain accrocheur, ce qu'il manquait à "Hold It Against Me". C'est sans aucun doute la perle de cet album. En ce qui concerne les autres titres, notre rédaction est assez mitigée. "How I Roll", qui dispose pourtant d'une rythmique entrainante et originale, est inaudible. La voix est beaucoup trop "vocodée", ce qui rend l'appréciation difficile. Au milieu d'une série de titres up tempo « passe partout », on remarque "I Wanna Go", qui pourrait être un potentiel 3ème single. Les couplets sont bien construits et les coups de sifflets plutôt bien accueillis. "Trouble For Me" et "Gasoline" rappellent la pop de ses débuts, tout comme "Seal It With A Kiss" qui aurait pu figurer sur "Circus", mais les arrangements très (trop) chargés rendent toute comparaison impossible. Excellente prise de risque en revanche sur le morceau "Big Fat Bass". Enregistré avec will.i.am, ce titre nous permet d'écouter, et non pas d'entendre seulement, la voix de Britney Spears, de même que les arrangements sont originaux et bien pensés. "Beautiful" est à "Black Out" ce que "Seal It With A Kiss" est à "Circus". Il donne à ce disque cet aspect urbain qui convient tout à fait à Britney Spears. Heureusement, "Criminal" apaise nos oreilles, et ce n'est pas un mal ! C'est LA ballade de l'album, celle qui nous rappelle aussi que Britney est aussi à l'aise sur des titres calmes que sur des morceaux plus toniques. Enfin, "Trip To Your Heart" et "Selfish" pourraient sans mal convaincre les auditeurs : ils pourraient être des prochains singles.

Découvrez les premières images du concert de Britney Spears à Las Vegas :


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Cascadeur - "The Human Octopus"

Le chanteur masqué Cascadeur dévoile enfin son premier album "The Human Octopus". Depuis quelques temps, l'artiste avait dévoilé peu à peu des morceaux de son disque, épisodiquement, sur le Net. Si ce pianiste, auteur-compositeur-interprète, avance masqué ou affublé d'un casque étoilé, c'est parce que la notion de mystère fait partie intégrante de sa musique et du personnage qu'il a créé. Découvert en 2008 par le concours CQFD du magazine "Les Inrockuptibles", Cascadeur poursuit son parcours par des prestations scéniques troublantes, publie l'EP "Walker" en novembre 2010, alors que la sortie de son album est prévue pour 2011 sur le label Casablanca Records. La vie de ce musicien français chantant dans la langue de Shakespeare est voilée de mystère. On sait de Cascadeur qu'il se nomme Alexandre Logo et qu'il est originaire de Metz. Il commence le piano à l'adolescence et suit une formation classique et jazz. Il étudie aux beaux arts et se passionne pour le cinéma. C'est en 2004 qu'il crée ce double artistique, Cascadeur. Un nom inspiré par un ami (qui a qualifié son chant, cette voix de tête, à de la « haute voltige » musicale) et par l'un de ses jouets d'enfance (enfance à laquelle le musicien est très attaché). Ses chansons rappelant l'univers d'Erik Satie, composées d'une base piano-voix délicate, sont issues d'un long travail car comme il le dit lui-même « Un cascadeur, c'est justement quelqu'un de très prudent, qui connaît les risques, et qui dure ». Cascadeur aime en effet prendre son temps. Ce n'est qu'en 2008 qu'il est repéré et participe au Printemps de Bourges. Les concerts, au cours desquels il ne se présente que déguisé, masqué ou casqué, à la mise en scène soignée, se multiplient et son talent éclate. La chanson "Meaning" est sélectionnée par le tremplin SFR Jeunes Talents. Il assure les premières parties de Midlake et Damien Saez en 2009 et 2010 et fait l'unanimité aux Francofolies de La Rochelle 2010. Après la sortie d'un premier EP de cinq titres en novembre 2010, il signe sur le label Casablanca Records (Universal), sur lequel paraît son album "The Human Octopus".

Visionnez le clip de Cascadeur, "Walker" :


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Radiohead - "The King Of Limbs"

Après un peu plus de trois ans d'attente, le nouvel album de Radiohead "The King Of Limbs" est proposé en bacs depuis lundi dernier. Déjà disponible au format numérique sur le site officiel thekingoflimbs.com (7 euros pour l'album en mp3 et 11 euros au format wav), il faudra aux fans patienter jusqu'au 9 mai prochain pour acquérir en version Deluxe (contenant deux disques vinyles translucides, un CD et des illustrations pour 39 euros), son support physique. L'opus est par ailleurs présenté par la formation britannique comme le premier “album journal”. Le premier clip issu du disque, "Lotus Flower", dans lequel Thom York dans la Tecktonik avec un chapeau melon déroute les fans, mais pourrait bien rassembler les autres, ou même une nouvelle génération n'ayant pas découvert la formation à ses débuts. Il ne s'agit pas du premier projet qu'offre Radiohead sur la toile, gratuitement ou à moindre frais. Ce dernier a mis en vente il y a quelques mois, également sur son site Web, la composition "Harry Patch (In Memory Of)", au prix de 1 euro, chanson dédiée au dernier vétéran britannique de la première guerre mondiale, aujourd'hui décédé. Les profits de cette chanson étaient reversés à l'organisme Royal British Legion. Sans oublier son opus "In Rainbows", en 2007, au prix décidé par l'acheteur, le single "These Are My Twisted Words", morceau de 5'30'', offert gratuitement il y a deux ans, ou un live en septembre dernier. Le problème de ce genre d'évènements, est qu'il est réservé à des artistes ayant déjà une notoriété bien assise, générant des droits d'auteurs, ou remplissant les salles de concert, et qui peuvent par conséquent se le permettre. Thom Yorke, Ed O’Brien, Colin Greenwood, Jonny Greenwood et Phil Selway publient "Pablo Honey" en 1993, sous le nom de Radiohead. "Ok Computer", le troisième opus, en 1997, les hissera au rang de groupe culte aux tubes mondiaux tels que "Creep" (Top 17 en 1992) ou "Pyramid Song" (Top 19 en 2001). En juin 2008, un premier Best Of de la carrière du groupe britannique a été proposé en bacs, par l'intermédiaire de la maison de disques EMI qui détient les droits d'exploitation du catalogue des anciens titres du groupe. Le disque retraçait la carrière de la formation avant la sortie de son septième et dernier album en date, "In Rainbows". Malgré sa volonté, Radiohead n'a pu empêcher la sortie de cette compilation, pour laquelle il n'a pas souhaité assurer de promotion.

Visionnez le clip de Radiohead, "Lotus Flower" :


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Raphael Saadiq - "Stone Rollin’"

Le chanteur, auteur-compositeur et producteur lauréat des Grammy Awards, Raphael Saadiq, a annoncé la sortie de son nouvel album studio "Stone Rollin’" lundi dernier, actuellement porté par le premier single extrait, "Radio". Célèbre pour défier l'enfermement dans un seul genre, ce porteur de standards R'n'b “Old School” revient avec un nouvel opus qui célèbre les sons classiques de la soul des années 60 et 70 avec un tour futuriste. Composé de dix nouveaux titres, "Stone Rollin’" est la suite de l'album solo de 2008 de Raphael Saadiq "The Way I See It", disque d'or en France (Top 13 en 2009). Avec la sortie de ce dernier, Raphael Saadiq a véritablement imprimé sa marque en tant qu'artiste live, trouvant un écho universel chez des publics du monde entier lors de nombreux concerts dans des festivals en Europe et aux Etats-Unis et avec notamment plus de six concerts sold-out en France ! Charlie Ray Wiggins aka Raphael Saadiq, est né le 14 mai 1966, à Oakland en Californie. Il est auteur, compositeur, interprète et également producteur de R'n'b. Raphael est associé au mouvement Neo soul, et publiera son premier album solo, "Instant Vintage", en 2002 ; ce dernier lui rapportera cinq nominations aux Grammy Awards. Il collabore également en tant que "Hitmaker" auprès d'artistes tels que Joss Stone, The Roots, Snoop Dogg, 2Pac, Whitney Houston, Earth Wind & Fire, ou John Legend.

Visionnez le clip de Raphael Saadiq, "Radio" :

Raphael Saadiq - "Radio" ( director's cut ) from Tracemaker on Vimeo.

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Ke$ha - "I Am The Dance Commander + I Command You To Dance"

Ke$ha dévoile ce lundi en bacs, son album de remixes "I Am The Dance Commander + I Command You To Dance". Les influences musicales de Ke$ha Sebert oscillent entre David Bowie et Frank Sinatra, en passant par le groupe Daft Punk. Après avoir notamment fait de la figuration dans le clip du tube de Katy Perry, "I Kissed A Girl", la chanteuse a posé sa voix sur le titre "Lace & Leather" qui figure sur l’album "Circus" de Britney Spears et écrit des paroles pour le duo australien The Veronicas. Elle enchaine ensuite avec le rappeur Flo Rida sur "Right Round", avant de proposer ses chansons originales dont le méga tube "TiK, ToK".

Ecoutez le remix du single de Ke$ha, "We R Who We R" :


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Bertrand Pierre - "Si vous n'avez rien à me dire"

Il n’a pas le cœur de son nom : Bertrand Pierre chante cette fois-ci autre chose, peut-être plus intimement lié à lui-même qu’auparavant avec son groupe Pow woW. Souvenez-vous, "Le chat", "Le lion est mort ce soir", "Devenir cheyenne", au début de la décennie 90. Et puisqu'il s’agit des textes de Victor Hugo, on peut dire alors intimement lié à l’universalité. Bertrand Pierre ne s’abandonne pas à Hugo, il s’en empare, il fait sienne cette chose qui nous fait nous : des hommes. Il nous parle d’amour avec l’ironie de son sort et on se sent moins seul. Sa musique, de corps et d’esprit, nous fait entendre que ce qu'il nous dit du sentiment amoureux, il se le redit avant tout à lui même. Sans prétendre montrer autre chose que son âme, il pose ses pierres une à une, mêlant acoustique et électrique, il cisèle des morceaux au silex, en polit d'autres et en sort des galets doux et chaleureux. L'air de rien, si l'on suit sa route en se laissant surprendre, en glissant dans sa poche un à un les cailloux qu'il dépose, c'est la pierre philosophale dont nous percevons les reflets. Car c'est en alchimiste que Bertrand avance, dans la tradition de ceux qui cherche entre poésie et musique à nous faire entendre l’or. De l'ouverture du disque où, la voix déchirée dans l'archet du violoncelle, il chante l'impossibilité de la séparation, à sa clôture où, apaisé, il emprunte (dans autre chose ) une mélodie au peuple Lakota et dévoile un Victor Hugo à la lumière de la spiritualité sioux, il s'agit bien de la transformation d'un homme au feu des passions. Avant d'en arriver à trouver cette paix intérieure, la traversée sera riche. Combien de fois Cyrano, échoué sur une plage brésilienne, ivre de caîpirinha, aura-t-il fait sa cours à une improbable Roxanne (Mônica Passos dans "Si mes vers..") ? Combien de fois aura-t-il chanté l'amour comme un ciel qui pleut et l'obsession qui éclipse tous les astres des cieux pour la moindre fleur de [sa] jupe ? Pow woW était composé à l'époque de Alain Chennevière, Ahmed Mouici, Pascal Periz et Bertrand Pierre. Avec un percussionniste uniquement, ils interprétaient des chansons a cappella à quatre voix, et recevront même la Victoire de la Musique du "Groupe de l'année" en 1993, suite notamment au succès du "Chat" et du premier album "Regagner les plaines". En 1997, le groupe se sépare. Chaque membre poursuit une carrière solo tout en continuant de se voir. En 2000, Ahmed Mouici a participé à la comédie musicale "Les dix commandements", de Pascal Obispo, rencontrant le succès avec le single "Mon frère", en duo avec Daniel Lévi. Ce second album solo de Bertrand Pierre "Si vous n'avez rien à me dire", après "Autre chose" paru l'an dernier, est actuellement disponible.

Visionnez le clip de Bertrand Pierre, "Si vous n'avez rien à me dire" :


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... et aussi Mary Mary, Sum 41, Kylie Minogue (réédition), Within Temptation, Self Concept (EP), David Garrett (digital), Seth Gueko, Bob Sinclar & Dimitri From Paris, Le Prince Miiaou, Killerpilze...