Crédits photo : Abaca
Nouveau rebondissement dans l'affaire de la tutelle de Britney Spears. Alors que son père Jamie a annoncé son retrait et que la chanteuse s'est fiancée avec son petit ami Sam Asghari, Netflix vient d'annoncer la sortie d'un nouveau documentaire sur sa plateforme, "Britney vs. Spears", qui sera disponible dès ce mardi 28 septembre. L'occasion pour le New York Times de contrattaquer avec "Controlling Britney Spears", nouveau documentaire diffusé vendredi dernier, qui fait suite à "Framing Britney Spears", dévoilé en février et qui avait boosté le mouvement #FreeBritney. Et les révélations de ce nouveau documentaire ont de quoi choquer les fans de la chanteuse. En effet, on y apprend que la popstar était sous surveillance constante. Alex Vlaslov, ancien membre de la société Black Box, révèle que les SMS et emails envoyés par la star étaient surveillés. Tout comme le téléphone de Britney Spears, mais aussi sa propre maison, truffée de micros.

"C'est une vie humaine qui a été torturée"

« Son propre téléphone et ses propres conversations privées ont été utilisés si souvent pour la contrôler » confie l'agent de sécurité au New York Times : « Même dans son lieu sacré, à savoir chez elle, chaque demande était observée et enregistrée. Ses relations intimes étaient étroitement gérées ». Une révélation « choquante » pour Liz Day, productrice du documentaire, interrogée par Variety : « Nous avions entendu des rumeurs à ce sujet, des gens qui parlaient de téléphone ou de maison mise sur écoute, mais personne n'avait véritablement de preuves. (...) D'avoir quelqu'un qui arrive avec des preuves était si révélateur et nous a aidé à comprendre à quel point ce qu'a dit Britney au tribunal en juin dernier était vrai. C'est difficile de comprendre comment cela a pu arriver à l'une des personnes les plus mondialement célèbres ». Elle ajoute qu'Alex Vlaslov a apporté suffisamment « d'exemples et de preuves », notamment des SMS mais aussi des copies d'enregistrements audio de la maison de Britney Spears.

Mais ce n'est pas la seule révélation choc au coeur du documentaire. Alex Vlaslov explique également avoir été en charge, avec d'autres agents de la société Black Box, de lui livrer des médicaments que l'artiste américaine devait obligatoirement prendre devant eux : « Cela m'a vraiment fait penser à quelqu'un qui était en prison. Les agents de sécurité ont essentiellement tenu le rôle de gardiens de prison ». Au fil du documentaire, les proches de la star parlent enfin, après avoir été contraints au silence durant toutes ces années. Si Dan George, responsable de sa tournée "Circus Tour" en 2009, a révélé que « la première règle de la mise sous tutelle était de ne pas parler de la mise sous tutelle », son ancienne assistante Felicia Culotta explique avoir « signé [des] accords de confidentialité » : « C'était difficile d'oser dire quoi que ce soit sachant que des personnes dans l'équipe de management de Britney pouvaient m'empêcher de gagner ma vie. Mais c'est important. C'est une vie humaine qui a été torturée ».

⚡️ “‘Controlling Britney Spears’ reveals new details of her life under conservatorship” by @nytimes https://t.co/zhLGONFPXT

— Hulu (@hulu) September 24, 2021

Cette dernière explique également que, durant le "Circus Tour", elle a été « mise de côté » supposément parce que la chanteuse ne voulait pas la voir. « "Britney dit qu'elle ne te veut pas [en Europe], elle ne t'a jamais voulu sur cette tournée. (...) Elle dit que si jamais elle te voit, elle ne montera pas sur scène" » lui ont alors dit Jamie Spears et l'équipe de la chanteuse. Pourtant quand Britney Spears l'a vue après le dernier concert, elle lui est littéralement tombée dans les bras : « C'est à ce moment que je me suis dit "Est-ce qu'ils ont essayé de nous monter l'une contre l'autre ?" (...) Je pense que la raison pour laquelle j'ai été écartée de son équipe de soutien, c'est que j'ai toujours dit que si je voyais quelque chose de mes yeux, je le dirais ». Ce documentaire devrait logiquement peser dans le procès très médiatisé entourant la chanteuse, alors qu'une audience est prévue le 29 septembre. Son avocat Mathew S. Rosengart dénonce ces révélations de mise sur écoute comme « une honteuse violation de son droit à la vie privée et un exemple frappant de la privation de ses libertés ».