Bilal Hassani

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Un an et demi après avoir imposé son style et ses wigs grâce à "Kingdom", premier album porté par la chanson "Roi" avec lequel il a représenté la France à l'Eurovision 2019, Bilal Hassani a enclenché la deuxième en novembre en organisant sa "Contre soirée" sur un deuxième disque pensé « comme un film qu'on écoute ». Un seul objectif ? Faire oublier à ses fans l'ambiance morose en les entraînant sur le dancefloor ! « Je voulais vraiment que les personnes s'embarquent dans la thématique de "Contre soirée" tout en maintenant quelque chose dans les thématiques et le texte de suffisamment universel pour que chacun puisse s'approprier les situations à sa propre expérience de vie » expliquait en interview pour Pure Charts l'artiste de 21 ans, qui n'a pas lésiné sur les moyens pour afficher ses ambitions. Entre "Fais le vide", "Dead Bae", "Flash" ou encore "Control", ce sont pas moins de sept clips différents, aux univers visuels très léchés qui ont été divulgués !

"En attendant je vis"

Si le disque ne rencontre pas le succès escompté (moins de 10.000 ventes), Bilal Hassani ne baisse pas les bras. Très engagé pour la cause du Sidaction qu'il défend avec vigueur sur ses réseaux sociaux ces derniers jours, le chanteur a jeté son dévolu sur la chanson qui sera son prochain single. Plutôt qu'un bop dans la veine de "Eros", celui qui chante "Tom" comme « un cri de guerre pour les harcelés » a opté pour la ballade intimiste "Papa Maman". Dans ce titre pop urbain co-signé Matthieu Mendes (Kendji Girac, M. Pokora), Billa Hassani se livre dans une lettre adressée à ses parents et écrite alors qu'il se traversait une période de détresse. « Vous m'avez tenu la main hier / Aujourd'hui j'fonce, mais j'vois pas clair / J'aimerais redevenir enfant / C'était simple, pas comme maintenant » entonne-t-il sur un fil d'émotion, s'épanchait avec pudeur sur les tourments qui l'empêchent d'être heureux : « J'avais de l'espoir et de l'ambition / J'ai du mal à croire que je touche le fond / Je guette le miroir et il me terrifie / Il veut me faire voir ce que me réserve la vie / Si seulement je savais où ce chemin me mène / Je veux tendre la main, je veux que tu la prennes / Si demain c'est la fin je dirai merci / En attendant je vis ».

Regardez le clip "Papa maman" de Bilal Hassani :




Pour que ses maux soient entendus, Bilal Hassani voit sobre pour le clip de "Papa Maman". Face caméra, les yeux maquillés rivés droit vers l'objectif, le jeune artiste affiche sa vulnérabilité et se débarrasse lentement de tout artifice au fur et à mesure de la chanson, jusqu'à se débarrasser complètement de sa célèbre perruque pour apparaître tel qu'il est, un garçon plein de doutes. Une véritable mise à nu.