Beyoncé

Après "Run The World (Girls)" et "End Of Time", Beyoncé dévoile "1+1", une ballade adagio qui tranche avec les beats électro et urbains des premiers extraits déjà diffusés. En vente sur la plateforme iTunes US depuis cette nuit, on ne sait cependant pas encore s'il s'agit d'un nouveau single ou d'un titre annonçant la sortie imminente de son nouvel album "4". Programmé pour une sortie en bacs le 27 juin, "4" devrait témoigner d'un virage artistique marquant dans la carrière de Beyoncé. Son dernier album "I Am Sasha... Fierce" (2008) avait réussi à concilier les sonorités Rn'B, hip hop et électro dans un premier volet, et des ballades plus douces dans un second volet. Le résultat : près de 7 millions de copies vendues en deux ans. Il sera difficile pour la diva de parvenir à des résultats similaires en 2011 si l'on en croit les premiers retours plutôt négatifs concernant "Run The World (Girls)" dont la production soignée séduit une minorité de fans, et encore moins le grand public. "1+1" mettra peut-être tout le monde d'accord.

Écoutez le nouveau titre de Beyoncé, "1+1" :


Découvrez sa prestation live sur le plateau d'"American Idol" sur "1+1" :

Beyoncé accusée de plagiat : buzz médiatique infondé ?

Depuis sa prestation dimanche soir aux "Billboard Music Awards", les accusations de plagiat envers la chanteuse Beyoncé se multiplient. Pas facile pour un artiste de masquer ses inspirations avec l’outil Internet. Remarquable, la performance de Beyoncé sur son nouveau single "Run The World (Girls)" a été applaudie par un parterre de stars et saluée dès le lendemain par les médias. En fond de scène, un écran géant dominait, agrémenté d'images mises en relief avec la chorégraphie de Beyoncé. Seulement, une vidéo est apparue sur la Toile, comparant cette prestation à celle de Lorella Cuccarini (2010), une chanteuse italienne inconnue du grand public. Force est de constater que les deux performances, mises bout à bout, sont plus que ressemblantes. Toutefois, se pose une question évidente : sous prétexte qu'un artiste a déjà usé d'un procédé, un autre artiste ne peut-il pas s'en inspirer ? Cette interaction entre un artiste et des éléments sur écran est un procédé utilisé depuis longtemps, avant même Lorella Cuccarini.

L'artiste à l'origine du concept initial, Kenzo Digital, s'explique: « Les Cuccarini sont géniaux et font également un travail incroyable, mais il y a beaucoup d'inspirations qui ont permis la création de la prestation de Beyoncé. En fait, c'est très simpliste. Tout ce que cela montre c'est à quel point Beyoncé est une performer géniale. C'est juste un écran blanc nu. C'est une technique dans l'art vidéo qui existe depuis les années 80 en terme de projection frontale et d'interaction avec les choses. Il n'y a rien de nouveau. Ce n'est même pas une nouvelle technologie. C'est juste un outil incroyablement simple et génial qui raconte une histoire, et avec une performer comme Beyoncé cela devient incroyablement puissant ». Néanmoins, certains visuels ressemblent énormément à ceux utilisés par la chanteuse italienne, ce que Beyoncé ne nie pas : « Ma maquilleuse m'a montré la performance de Lorella Cuccarini il y a un an, et ça m'a beaucoup inspiré. J'ai ensuite rencontré les talentueuses personnes qui ont travaillé sur cette performance. La technologie et le concept étaient si géniaux. Merci mon Dieu pour Youtube car sans ça je n'aurais jamais pu découvrir une chose qui m'a tant inspirée. Je n'ai jamais autant travaillé pour une performance live que pour celle des Billboard ».

Regardez la vidéo comparant les deux prestations :


Ajoutons à cela que l'on peut également détecter d'autres similitudes, cette fois-ci entre le clip "Run The World (Girls)" et des photos d'un artiste sud-africain nommé Pieter Hugo, et particulièrement d'une série intitulée "The Hyena And Other Men".




Crédit photo : Pieter Hugo

Toutefois, le plagiat se définit comme une action de "copier". La thématique de Beyoncé étant celle d'une révolution féminine, on ne peut pas réellement établir de liens. Il est plus convenable d'évoquer l'inspiration plutôt que le plagiat.