Bernhoft

Crédits photo : ABACA
Si le succès ne se mesurait qu'aux seules ventes de disques, Bernhoft ne ferait sans doute déjà plus parler de lui. Car si son très bon album "Solidarity Breaks", paru au mois de février, n'a convaincu que seulement 5.000 Français, l'artiste multi-instrumentiste norvégien remplit les salles de concerts. Le chanteur jouera en live à Paris et en province cet automne pour présenter ses nouveaux morceaux dont le single "Shout", présenté aux radios mais encore trop peu diffusé. A Lyon le 21 octobre dans la salle du Kao, Bernhoft sera le 23 octobre à Angers, au Chabada, puis à Hérouville Saint-Clair le 24 et à Tourcoing le 25 avant de se produire à Paris le 24 novembre à La Cigale. Les places pour ce concert dans la capitale sont en vente depuis ce mercredi. Les prix oscillent entre 27 et 30 euros.

Et c'est peu pour applaudir cet interprète hors-pair, compositeur de surcroît ! Ancré dans la soul et s'imposant d'emblée dans la continuité des derniers projets de Seal, Phil Collins et de l'album à succès de Ben l'Oncle Soul, Jarle Bernhoft débarque sur le continent.

Auparavant chanteur dans divers groupes, il a déjà publié plusieurs albums dans son pays natal. Vivant à d'Oslo, cet artiste à la discographie déjà conséquente - sept albums avec deux groupes différents et plusieurs disques en solo -, a commencé par illustrer ses talents en jouant du... heavy rock ! Avec un père chanteur d’opéra et une mère professeur de musique, il fallait assurément se démarquer ! Comme beaucoup, c'est en écoutant Michael Jackson, Prince ou Marvin Gaye qu'il a compris quelle était sa destinée. Aujourd'hui, il tente l'aventure à l'international avec un disque de 14 pistes dont "C'mon Talk", lancé en premier single avant l'arrivée d'un remix du morceau "Shout", dévoilé en mai. C'est le groupe C2C, dont la popularité est grandissante, qui s'est glissé aux platines pour revoir le titre "Shout". Le groupe de DJ nantais a apporté une touche plus dancefloor que funk, y ajoutant scratch de DJ et basses.