Crédits photo : Montage Pure Charts
Alors que Benjamin Biolay publie son album de reprises "Trenet vu par Benjamin Biolay", le chanteur a fait la Une de la presse people. Les tabloïds affichent une supposée rupture entre l'artiste et Vanessa Paradis, en publiant des détails intimes et des photos de Benjamin Biolay avec l'actrice Anna Mouglalis. Face à ce déballage et ces rumeurs, l'interprète de "La superbe" s'en est pris à la presse à scandale, l'accusant de lui « voler sa vie » : « Je me suis dit "Ce n'est pas possible". Vu ce que j'ai vécu, je ne m'attendais pas à un truc tourné comme ça. Je ne pensais pas pouvoir être l'objet d'une telle infamie, d'une telle traque. Je n'ai jamais vécu un mensonge aussi éhonté que ça ».

"Ce n'est pas la presse people qui fait la loi"

A nouveau, Benjamin Biolay a été interrogé sur ce sujet dans Le Parisien, dans le cadre de la promotion de son disque. Et l'artiste a simplement réitéré son admiration à Vanessa Paradis : « C'est ma chanteuse préférée (...). Sa présence en a fait un merveilleux moment de cinéma, car c'est aussi une grande actrice. Tous les gens sur cet album sont des proches, je les respecte, je les aime. C'est le disque de quelqu'un que j'aime avec des gens que j'aime ». Et il n'a jamais envisagé de retirer ce duo sur "J'ai ta main" pour éviter les extrapolations : « Ce n'est pas la presse people qui fait la loi, surtout pas dans la musique. Après, ils arrivent quand même à faire mal aux gens. Leurs choix éditoriaux se font au mépris de la vérité. On m'a déjà maqué avec Carla Bruni, ce 'est pas la première fois qu'on raconte n'importe quoi sur moi ».

"La tentation serait de disparaître, partir loin ou se mettre une balle dans la tête"

Et Benjamin Biolay compte bien se défendre, annonçant qu'il avait déjà lancé une procédure contre les magazines en question : « J'ai des enfants, c'est pourquoi je vais être très jusqu’au-boutiste avec l'arsenal juridique à notre disposition. C'est diffamatoire et faux. Mais la vérité est aussi très pénible à lire ». Car ce n'est pas la première fois que l'interprète "Marlène déconne" fait les frais de la presse people : « Quand ma femme (Chiara Mastroianni) et moi attendions un enfant, c'était violent de le lire alors que nous ne l'avions pas annoncé à nos proches ». Selon lui, cette affaire a nui à sa promotion : « Sortir un disque phagocyté par des rumeurs, c'est une agression dont je me serais volonté passé. On m'accule à parler de ma vie privée, mais je ne l'ai jamais fait. Tout ce que je peux dire, c'est que Vanessa Paradis est ma chanteuse préférée ».

Avec une certaine radicalité, Benjamin Biolay pense visiblement qu'il faudra un terrible incident pour que la justice renforce le droit à la vie privée : « La tentation serait de disparaître, partir loin ou se mettre une balle dans la tête pour qu'on légifère et que cela n'arrive plus jamais, mais je ne suis pas le pigeon de service ».