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Azealia Banks est-elle prête à tout pour faire parler d'elle dans les médias ? Toujours dans la provocation, la rappeuse d'Harlem découverte avec l'EP "1991" et son tube imparable "212" enchaîne les dérapages et les controverses. Après avoir tenu des propos homophobes à l'encontre du blogueur Perez Hilton, la sensation américaine s'est d'abord embrouillée avec Angel Haze par chansons interposées, puis a critiqué Lady Gaga pour ses tenues de sirène ressemblant d'un peu trop près, selon elle, au visuel de sa mixtape "Fantasea"... avant de l'accuser de lui avoir volé un morceau ! Et comme si cela ne suffisait pas, elle s'en est prise cet été au physique du mari de Lily Allen. Des clashs à répétition qui ont tendance à éclipser le talent évident de l'artiste... Et ce n'est pas cet énième conflit qui va changer la donne.

La démo de la discorde

En pleine préparation de son album "Broke With Expensive Taste", la valeur montante du hip-hop a été rejointe en studio début juin par Disclosure, pour réfléchir ensemble à la création d'un titre. Depuis la parution de l'opus "Settle", numéro un du Top albums en Grande-Bretagne, le duo composé des frères Guy et Howard Lawrence est sollicité de toute part. Le fruit de cette rencontre a tellement plu à la rappeuse qu'elle s'est empressée d'annoncer sur Twitter qu'elle tenait là « la meilleure chanson de tous les temps ». Cette semaine pourtant, la rappeuse a déclaré qu'elle l'avait enlevé de sa tracklist et qu'elle allait peut-être la diffuser gratuitement sur le web. La raison de cette volte-face ? Azealia Banks n'a pas digéré les propos « grossiers » de Disclosure. « Pour être honnête, j'ai largement mieux sur mon album... ça sera peut-être une F-side. Une fuck-you side » s'est-elle emportée. Le groupe avait en effet tempéré les esprits en révélant n'avoir qu'une simple démo en stock au cours d'une interview pour Pitchfork. « Maintenant, tous les blogs vont penser qu'on a un chef d'oeuvre... Mais en fait, on s'est juste assis et on a mangé des sushis. On n'a même pas encore de refrain » avaient-ils révélé.

Suite aux déclarations virulentes de la jeune femme, les frères Lawrence ont décidé de régler leurs comptes sur une radio australienne. « On s'en tape si elle divulgue le morceau » ont-ils annoncé d'emblée, avant d'ironiser : « Vous avez vu l'interview ? A quel point on a été désagréable ? C'est vraiment moche ». Le duo a ensuite confié qu'il avait tenté d'apaiser le conflit. « Quand elle a trouvé ça déplacé, on s'est excusé. Ça n'a pas l'air de compter. Quand on collabore avec d'autres artistes, on a l'habitude de rester secret. De cette façon, si rien ne ressort des sessions, personne n'est déçu » a-t-il expliqué, avant de clore le débat d'un ton expéditif : « On a écrit le beat sur le chemin, dans la voiture. Donc on en a rien à f**tre si elle l'utilise. Peu importe ».