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Angèle et Aya Nakamura célébrées par le "New York Times"

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
A l'occasion de l'Eurovision, le "New York Times" a dévoilé la liste des 15 chanteurs européens à suivre absolument. Décrites comme de véritables phénomènes, Angèle et Aya Nakamura représentent respectivement la Belgique et la France.
Crédits photo : Montage Pure Charts / Bestimage
Le New York Times se met à l'heure européenne. A l'occasion de l'Eurovision, le célèbre quotidien américain a décidé de mettre en lumière 15 chanteurs européens, aussi importants « musicalement que socialement ». Sans surprise, la représentante belge se nomme Angèle et est conseillée aux fans de... Lana Del Rey ! Le journaliste Alex Marshall a décidé de prendre le pouls d'un des concerts de la chanteuse, au Zénith de Lille devant 7.000 personnes. « Sur scène, elle ne fait pas de prise de position féministe. Elle chante juste son album, accompagnée de deux musiciens et quatre danseurs (...) le public semble connaître chaque parole. Beaucoup chantaient encore en repartant de la salle » décrit-il. « C'est allé si vite. Il y a deux ans, je jouais dans un bar à Bruxelles, tous les jeudis » raconte l'interprète de "Tout oublier", abasourdie par la queue de fans qui se forme à l'extérieur.

Mais ce qui a surtout marqué Alex Marshall est le nouveau single féministe d'Angèle, "Balance ton quoi" : « Le sexisme ordinaire et quotidien est devenu le sujet surprenant d'un hit pop. Il a été demandé à Angèle d'ajouter son nom à plusieurs causes féministes ». « Quand j'ai écrit "Balance ton quoi", ce n'était pas quelque chose de politique pour moi. Il s'agissait juste de faits » ajoute la chanteuse aux 300.000 disques vendus pour son premier album "Brol". Enfin, le journaliste évoque même Roméo Elvis, affirmant qu'il « s'en fiche d'être décrit comme le "frère d'Angèle", même s'il vient de sortir un album applaudi par la presse ("Chocolat") et est capable de remplir les plus grosses salles ».

"Djadja", un "hymne de la prise de pouvoir féministe"


Du côté Français, c'est Aya Nakamura qui est mise en avant par le New York Times ! Superstar aux Pays-Bas et déjà ambassadrice hexagonale sur Spotify, la chanteuse derrière "Djadja" et "Copines" est conseillée pour les fans de Rihanna et Drake. « A ceux qui critiquent ses faux ongles, son maquillage, ses robes moulantes ou son ton vantard, Aya Nakamura ne répond qu'une chose "blah, blah, blah" » débute l'article avant que l'artiste ne dise : « Dans l'industrie musicale française, les femmes sont obligées de ne pas faire de vagues. Alors une femme noire faisant cela, c'est nouveau et ça choque ». Dans l'article, Elian Peltier raconte que « Nakamura tacle les relations, les flirts et les amitiés avec des chansons catchy qui mêlent R&B et des rythmes afropop (...) c'est un mélange cosmopolite qui fait appel à la jeune génération française qui a grandi en écoutant du R&B américain, du rap français et des chansons influencées par la musique africaine et caribéenne ». C'est bien sûr "Djadja" qui retient l'attention : avec ses « 367 millions de vues », la chanson est devenue « un hymne de la prise de pouvoir féminine. Ses paroles sont apparues sur des pancartes lors de manifestations en novembre contre le sexisme et la violence à l'égard des femmes ». Enfin, on peut citer le rappeur Dave au Royaume-Uni tandis que Vendredi sur Mer représente la Suisse, avec « des chansons ambivalentes sur le genre qui s'adressent autant aux hommes qu'aux femmes ».
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