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Frank Delay raconte la séparation des 2Be3 et la mort de Filip Nikolic (VIDEO)

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Invitée d'Evelyne Thomas sur la chaîne Non Stop People, le chanteur et comédien Frank Delay est revenu sur l'aventure 2Be3, boys band à succès qui s'est séparé en 2001 et dont le destin est marqué par la mort tragique de Filip Nikolic.
Crédits photo : Non Stop People
L'histoire des 2Be3 aura été celle d'un succès foudroyant. Amis d'enfance et passionnés de breakdance, Filip Nikolic, Adel Kachermi et Frank Delay ont monté leur trio au début des années 90 avant d'être repéré, durant le tournage d'une émission sur TF1, par la maison de disques EMI. « Notre but, c'était de divertir les gens. Prendre du plaisir en donnant du plaisir. On avait envie d'exister, mais on ne savait pas comment. On savait qu'on représentait quelque chose pour les gens quand on se produisait, quand on faisait des battles, il se passait quelque chose » racontait Frank en 2016, se souvenant avec nostalgie de cette époque où le boys band a inondé les charts, enchaîné les tubes désormais cultes ("Partir un jour", "Toujours là pour toi"...) et écoulé plus de 5 millions de disques. « Ça a été un condensé, c'était la folie, mais ça a été un phénomène qui a changé ma vie » témoignait le chanteur et comédien en interview pour Pure Charts, marqué à vie par cette aventure qui n'aura duré que cinq ans, puisque le groupe s'était séparé en 2001.

"J'en faisais des cauchemars"


Vingt ans après la fin des 2Be3, Frank Delay était l'invité d'Evelyne Thomas jeudi sur la chaîne Non Stop People pour dérouler le fil des souvenirs. Aujourd'hui âgé de 47 ans, celui qui a formé par la suite le groupe Génération Boys Band avec Chris de G-Squad et Allan Théo se rappelle avoir vécu à l'époque dans la crainte de voir tout s'arrêter du jour au lendemain. « Personnellement, j'avais toujours peur de ça. Rien n'est acquis. J'en faisais des cauchemars un petit peu de temps en temps quand même » révèle Frank Delay, bien plus lucide sur la situation que ne l'était par exemple Filip Nikolic : « Il y a eu un essoufflement. Les radios ne nous passaient plus non plus. Je pense qu'on avait fait beaucoup d'images et que ça saoulait un peu les gens ». Sentant le vent tourner, Frank et Adel ont tenté de conquérir un nouveau public en repartant à zéro, dans des galas et des petites salles. Mais ce retour en arrière, Filip Nikolic ne l'acceptait pas et petit à petit, la fin du groupe est devenue inéluctable : « On a envie de faire des choses chacun de notre côté. Filip Nikolic a des propositions pour faire "Navarro". Il va le faire, ça va lui prendre du temps. On s'essouffle et puis on commence à être distant les uns envers les autres, et puis chacun vit sa vie. Les choses s'arrêtent ».




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"Filip était quelqu'un qui avait viscéralement des doutes"


Frank Delay ne s'en est jamais caché, cette décision a été très difficile à vivre pour lui sur le plan personnel. « Il y a un laps de temps où on se demande ce qu'on peut faire. J'ai eu la chance d'avoir mes enfants, ça m'a canalisé de m'en occuper pendant quatre, cinq ans et ensuite j'ai repris les choses en main » se remémore l'interprète de "Donne", qui a rebondi sur les planches en embrassant une carrière au théâtre, créé sa propre société de productions et rejoint en 2017 le casting de la série "Les mystères de l'amour". Interrogée par Evelyne Thomas sur la mort de son ami Filip Nikolic, à qui il rend régulièrement hommage sur les réseaux sociaux, Frank Delay a tenté d'expliquer le drame ayant conduit à l'overdose du chanteur. « C'est une question peut-être d'entourage, je ne sais pas. Après, je ne le suivais plus trop. On se parlait uniquement au téléphone » a-t-il révélé, expliquant avoir perdu de vue son acolyte durant les dernières années de sa vie : « On s'est parlé peut-être une fois dans l'année avant qu'il parte, donc je ne sais pas. C'est son propre chemin. Il a rencontré des gens. C'était quelqu'un qui avait viscéralement des doutes, plein de choses. Mis bout à bout, il a pris des médicaments, il a fait des choses ». Des excès qui l'auront tristement mené à sa perte en septembre 2009.

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